Vendredi dernier, deux personnes ont perdu la vie dans une explosion de leur maison à Louvriers (Eure). Les deux défunts étaient d’origine algérienne, nés en Algérie. Le couple de sexagénaire avait respectivement, 67 et 60 ans. Ils étaient parents de quatre enfants.
Même si au premier abord, l’affaire semble claire, l’enquête menée par les autorités révèle la face cachée de cette explosion. Selon le procureur de la République d’Évreux c’était loin d’être un accident, mais bel et bien un incendie criminel.
Un feminicide, et un suicide derrière cet incendie
Selon les médias français, les éléments de l’affaire ne laissent plus place au doute. Le procureur a dés lors écarté la piste de l’accident, pour laisser place à la véritable raison de cet incendie : un feminicide suivi d’un suicide.
Remi Coutin, le procureur de la République d’Évreux a donc affirmé : « Nous n’avons plus de doute. Les investigations réalisées permettent d’affirmer que l’on a eu un féminicide suivi d’un suicide ».
En effet, l’autopsie des deux corps a révélée que la fumée n’avait pas causé la mort de la femme, et qu’elle avait un cordon « d’antenne TV » autour de son cou.
C’est bien évidement le mari qui est mis en cause. Les forces de l’ordre affirment que c’est lui qui a mis fin à ses jours, en mettant le feu à la maison. Il a donc été déterminé que la cause de la mort est l’asphyxie due à la fumée inhalée.
L’homme avait d’ailleurs envoyé un message à son cousin peu de temps avant pour lui faire ses adieux mais aussi pour lui demander un rapatriement sur ses « terres natales » afin d’y reposer.
Il faut savoir que le couple avait déjà exprimé des désaccords et était au cœur d’un divorce. Néanmoins, le juge aux affaires familiale qui était en charge de leur audience affirme qu’il « n’a pas jugé de faire état de tensions ou de menaces particulières entre les époux ». Selon lui, rien ne présageait cet acte, et aucun élément ne pouvait lui indiquer cette piste.
La famille du couple témoigne auprès des autorités
La famille du couple, quant à elle tient un tout autre discours. Selon le magistrat, les proches affirme que l’homme vivait très mal cette situation et ce divorce. Il se préoccupait beaucoup des retombées financières et des débouchés de la procédure.
Les enfants du couple ont d’ailleurs témoigné, et ont affirmé que leur père était « obsédé par l’argent ». Derrière un divorce qui semblait se passer à l’amiable se cachait donc un homme, inquiet pour le futur, mais aussi très soucieux de ses finances qui a décidé de mettre fin à ses jours, emportant son ancienne compagne avec lui.
Les forces de l’ordre sont donc sans appel : c’est bien un feminicide suivi d’un suicide. C’est d’ailleurs le premier feminicde de l’année dans le département de l’Eure.
