Avant la décision drastique de réduction du nombre des visas accordés aux Algériens, beaucoup tentaient d’échapper aux décisions d’expulsion, ou encore au refus des titres de séjour, parfois en ayant recours à des moyens illégaux.
Un couple d’Algériens a comparu hier devant un tribunal correctionnel après avoir été interpellé lundi 8 novembre au Lot-et-Garonne (Sud de la France), pour avoir tenté d’obtenir un vrai passeport avec de fausses cartes d’identité. Les deux Algériens habitent dans la banlieue de Rouen, en Seine-Maritime, au nord de la France. La tentative d’avoir fait usage d’un nom en leur faveur sur un contrat EDF a fait que le couple ait été interpellé.
Après une enquête initiée, les révélations montrent que le couple possède deux biens, à savoir une maison en Algérie et une autre à Alicante en Espagne, en plus de 1000 euros en espèce découverts dans le domicile du couple. L’enquête a également montré que les deux Algériens étaient obligés de quitter la France (OQTF) depuis 2013.
Les mis en cause sont détenus provisoirement et maintenus à la justice en attendant leur procès, qui aura lieu le 17 décembre, conformément aux réquisitions du ministère public.
Des OQTF à foison
Alors que l’immigration fait débat en France, le président français Emmanuel Macron promet d’exécuter entièrement des procédures de l’obligation de quitter le territoire français (OQTF) avant la fin de son quinquennat.
Ces décisions d’expulsion concernent principalement les délinquants, qui sont obligés de terminer leur peine de prison avant d’être expulsés ; à l’instar de la liste des 1100 délinquants dangereux dont 889 ont déjà été expulsés.