Une affaire de fraude à l’aide médicale de la caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) en France vient de livrer des détails sur l’implication de dizaines d’Algériens, dont un député du FLN.
C’est lors d’un procès de trois prévenus, qui ont comparu devant le tribunal de Grenoble la région Rhône-Alpes du sud-est de la France, pour complicité d’escroquerie aux dépens de la CPAM de l’Isère, que ces Algériens ont été cités.
Il s’agit, en effet selon le journal français France Bleu, de pas moins de 197 ressortissants algériens à avoir bénéficié de l’aide médicale de la CPAM, alors qu’ils n’y ouvrent aucunement le droit. À la grande surprise de tout le monde, parmi ces ressortissants algériens figure un député du FLN, selon la même source.
Comme quoi, ce genre de pratiques ont suivi ce député, dont le nom n’a pas été révélé, jusqu’en France pour bénéficier d’une aide censée être accordée au profit des « sans-papiers » qui sont sur le sol français depuis plus de trois mois.
À se demander aussi, si ce même député est vraiment dans le besoin de ce genre d’aide, ou bien c’est juste la nostalgie de la corruption et de dilapidation qui l’a poussé à recourir à ce genre de pratiques, à l’évidence bien ancrées dans son esprit.
Le député en question a donc bénéficié indûment de plusieurs milliers de soins, aux côtés d’un notaire qui possède un appartement à Paris, des médecins, des architectes, cite encore la même source. Il convient de noter que l’aide en question est un dispositif au profit des « sans-papiers » qui sont sur le sol français depuis plus de trois mois.
Révélations ahurissantes sur les privilèges de Mohamed Bedjaoui en France
Cette affaire, qui implique le député algérien du parti du FLN, vient s’ajouter à la série des dernières révélations sur les biens que possédaient indûment les anciens hauts responsables du régime de Bouteflika en France.
Il s’agit cette fois-ci de l’ancien ministre des Affaires étrangères (2005-2007) Mohammed Bedjaoui (91 ans) qui a perdu récemment tous les privilèges et une multitude de biens dont il bénéficiait en France, selon ce qu’a rapporté la revue « Jeune Afrique » dans son édition du 2 mars.
La revue a, en effet, fait des révélations ahurissantes sur les privilèges accordés par l’ancien régime à Mohammed Bedjaoui en France, dont un salaire de 9000 euros par mois versé par l’ambassade d’Algérie en France, sans jamais avoir exercé d’activité diplomatique.
L’ancien ministre avait également à sa disposition plusieurs appartements à Paris ainsi que plusieurs cartes diplomatiques et d’immatriculation.
Et ce n’est qu’en octobre 2020 que l’ambassadeur d’Algérie à Paris, Antar Daoud est intervenu pour mettre fin aux privilèges de l’ancien ministre. Il s’agit également de la récupération de 44 biens de l’État dont la plupart étaient squattés par des privilégiés du clan de Bouteflika.