Les Algériens en situation irrégulière en Europe notamment dans l’Hexagone sont souvent mis à nu par leurs conjointes à cause des violences conjugales. Comme c’est le cas ce jeune algérien, placé sous mandat de dépôt en octobre dernier et jugé ce jeudi 2 décembre par le tribunal de Cusset pour violences conjugales.
C’est le quotidien français La Montagne qui a rapporté le vendredi 3 décembre, ce fait divers. En effet, tout a commencé lorsque des policiers sont intervenus au foyer Adoma, à Vichy pour sauver une maman et ses deux enfants réfugiés dans une salle de bain.
La victime avait trouvé refuge chez un ami hébergé dans la résidence pour fuir la violence de son compagnon. Lors de son audition au commissariat, « la jeune femme présente des ecchymoses au visage. Sa belle-sœur rapporte aux policiers qu’elle lui aurait confié avoir subi, à plusieurs reprises, des coups de la part de son compagnon », rapporte le quotidien français.
La victime donne une autre version devant le juge
Selon le média susmentionné, le prévenu est un Algérien âgé de 24 ans, arrivé en France en 2018 et travaille sur les chantiers de façon non déclarée. Malgré les violences qu’il fait subir à la jeune femme, cette dernière l’a bizarrement défendu devant les juges du tribunal judiciaire de Cusset.
« Il n’a jamais levé la main sur moi », a-t-elle lâché. Celle qui refuse de se porter partie civile a précisé que « les ecchymoses au visage proviennent d’une bagarre avec une inconnue dans la rue ». La victime ne s’arrête pas là, elle ajoute également que sa belle-sœur qui a témoigné en sa faveur au commissariat est sa pire ennemi.
« On a un conflit familial avec ma belle-sœur. Elle a tout inventé » a-t-elle confié aux juges. Face à cette situation, le procureur de la République a recouru aux images tirées du système de vidéo du foyer, qui ont mis à nu la contradiction entre les propos de la victime et la réalité qu’elle vit.
Poursuivi également pour ne pas avoir respecté les termes de son assignation à résidence, le prévenu a été condamné à une peine de 8 mois de prison avec maintien en détention, ainsi qu’à une interdiction du territoire français pendant 5 ans