L’été 2021 a vu le nombre de « harragas » algériens vertigineusement augmenté. Des familles, des couples avec enfants, mais aussi des adolescents ont emprunté des embarcations pour se rendre à l’Espagne et franchir par la suite les frontières pour arriver en France.
Face à cette situation inquiétante, l’Hexagone a décidé de se montrer désormais sévère, dur et sans pitié envers les sans-papiers, dans l’espoir de pouvoir contrôler le flux migratoire. Des mesures inédites ont été prises, à l’image de la décision relative à la réduction drastique de nombre de visas octroyer aux maghrébins.
Par cette mesure, la France souhaite contraindre l’Algérie, le Maroc et la Tunisie à délivrer des laissez-passer consulaires pour leurs ressortissants établit clandestinement en France. Par ailleurs, Paris a récemment annoncé sa volonté d’instaurer un contrôle frontalier entre les différents pays de l’espace Schengen, afin d’empêcher les émigrants clandestins de franchir les frontières.
Des mesures inédites qui reflètent la volonté de l’Europe et plus particulièrement de la France de lutter contre le phénomène de l’émigration clandestine. À l’intérieur comme à l’extérieur de l’Hexagone, des mesures draconiennes sont désormais adoptées à l’encontre des sans-papiers algériens.
Condamné pour avoir refusé de retourner en Algérie
Selon un article paru, hier 25 novembre, dans le journal régional Ouest-France, un jeune algérien a été condamné à quatre mois de prison ferme, pour avoir refusé de retourner en Algérie.
En effet, le tribunal de Caen, une ville situé au nord de la France, a jugé le mercredi 24 novembre 2021, en comparution immédiate, un jeune homme d’une vingtaine d’années pour deux infractions liées à la législation sur le séjour des étrangers sur le territoire français.
Selon le média précité, le jeune algérien avait emprunté en 2017 une embarcation pour arriver clandestinement en Espagne, avant de rejoindre l’Hexagone. Il a été condamné hier à quatre mois de prison ferme pour s’être soustrait aux obligations d’un retour à la frontière. À l’audience, le jeune algérien avait confié : « j’en ai marre de la prison monsieur le juge, je veux rentrer en Algérie… », rapporte ouest-France.