Encore un drame qui touche au membre de la diaspora algérienne en France. En effet, il y a quelques jours, les éléments de la police de la commune de Mantes ont reçu un appel alertant de la découverte d’un cadavre dans un ancien squat à Mantes-la-Jolie.
Les faits remonte au dimanche 26 mars derniers, vers 15 h, la police a reçu l’appel d’une femme alertant d’avoir trouvé dans son jardin un homme blessé qui parle mal le français. Cet homme, qui présente des traces sur les poignets et les chevilles, explique que son ami a été tué par une arme à feu et se retrouve dans un ancien pavillon squatté.
Meurtre d’un SDF algérien à Mantes-la-Jolie : un scenario indéterminé
Suite à cet appel, vers 18 h 30, le Raid est intervenu sur les lieux et ont fait la découverte du corps sans âme d’un homme de 25 ans, sur un canapé dans le pavillon en question, couvert par un drap. La victime, un ressortissant algérien né en 1997, présente des blessures à cause d’une balle en haut du corps.
Dans le même squat, le Raid a également découvert deux carabines 22 long rifle, une mitraillette anglaise de la seconde guerre mondiale, deux fusils de chasse. Mais aussi une roquette dépasse d’un sac. Par ailleurs, le premier homme, qui est, lui aussi, né en Algérie, légèrement blessé, a été placé en garde à vue.
Suite à l’enquête lancée pour « homicide volontaire et « association de malfaiteurs », l’Algérien, présentant de légères blessures, a été auditionnée. Face à la justice, il raconte que les quatre meurtriers seraient sortis pour se procurer une pelle pour enterrer la victime de 25 ans.
Trois suspects arrêtés, mais les circonstances restent floues
La particularité de cette affaire est que le premier homme a à la fois le statut d’une victime de séquestration, mais aussi d’un premier suspect. Suite aux investigations entamées par les autorités concernées, deux autres suspects ont été arrêtés. Selon la presse française, les deux seraient d’origine de la wilaya de Chlef en Algérie, et ont été arrêtés plus tard, à Rennes et à Perpignan.
Les trois suspects ont été présentés, le 30 mars derniers, devant un magistrat pour être placé en détention provisoire. Cependant, les déclarations avançaient par les mis en cause n’ont pas permis de bien tracer les circonstances de ce meurtre, ni l’origine des armes retrouvées dans le lieu du crime. Les investigations se poursuivent encore.
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