Beaucoup d’algériens exercent dans leur pays le métier de « taxieur clandestin » en noir et souvent dans l’impunité, ce n’est pas le cas d’un de nos compatriotes en France qui non seulement est accusé d’exercice illégal mais aussi pour ses tarifs prohibitifs.
Hier, un jeune algérien de 26 ans a été jugé par le tribunal correctionnel de Paris, et ce, pour l’exercice illégal de la profession de chauffeur de taxi et escroquerie. Manifestement connu pour des pratiques d’escroquerie en tant que taxi clandestin, sa réputation le précède avec le surnom « boucher ».
C’est en septembre dernier que la police chargée des taxis (les Boers) à Paris a été particulièrement interpellée par l’activité de ce « taxieur », et ce, après une plainte déposées par deux clientes, victimes de ses pratiques frauduleuses. Suite à quoi, après une enquête qui a duré un mois, l’algérien a été arrêté le 6 octobre dernier, en travaillant sur Lyon.
Les révélations de cette affaire
Lors d’une perquisition au domicile du jeune algérien, qui s’est passé, selon les dires des policiers présents, dans une ambiance d’insultes et de violence émis par le mis en cause, une somme de 7000 euros a été trouvée. Quant aux victimes qui se sont constituées partie civile, le chauffeur prenait très cher à savoir 150 euros pour des courses à Paris. Mais pas que, ils lui ont également reproché l’infraction de certaines règles de sécurité.
Le verdict du tribunal est enfin tombé ; 18 mois de prison pour le jeune algérien (9 avec sursis) en plus de l’annulation de son permis de conduire qu’il ne pourra repasser qu’après six mois.