L’affaire de l’ancien étudiant algérien ayant attaqué trois policiers français en juin 2017, devant la cathédrale Notre-Dame à Paris, refait surface. Il s’agit de Farid Ikken, un islamiste algérien engagé en faveur du groupe Etat islamique (Daech).
En octobre 2020, la cour d’assises spéciale de Paris avait prononcé en première instance une peine de 28 ans de réclusion à l’égard de Farid Ikken. Cependant, l’affaire vient de connaitre un nouveau rebondissement.
Désormais, l’ancien étudiant algérien est condamné à 30 ans de prison pour association de malfaiteurs terroriste criminelle et de tentatives d’assassinats sur personnes dépositaires de l’autorité publique en relation avec une entreprise terroriste, a rapporté hier, vendredi 19 novembre, le journal français Libération.
« Les magistrats professionnels ont assorti leur condamnation d’une peine de sûreté des deux tiers, ainsi que d’une interdiction définitive du territoire français et de l’interdiction de porter une arme soumise à autorisation pour une durée de 15 ans », lit-on dans le média susmentionné.
Retour aux évènements du 6 juin 2017
Pour rappel, sur le parvis de Notre-Dame, Farid Ikken avait crié devant trois policiers « C’est pour la Syrie ! » en attaquant un d’eux avec un marteau à la tête. Suite de quoi, le policier n’a pas hésité à blesser l’islamiste au thorax.
Après avoir été arrêté, Farid Ikken explique que son comportement est un « acte de résistance politique » destiné à « attirer l’attention de l’opinion publique française sur le massacre de (ses) petits frères et sœurs à Mossoul (Irak) et en Syrie par l’armée française », avant de poursuivre qu’il n’avait nullement l’intention de tuer les trois policiers, rapporte la même source.