Il s’appelle Wassim, il n’a que 14 ans. Ce jeune garçon Algérien est atteint de leucémie et il est hospitalisé à l’hôpital de Rouen, en France. Cela fait quatre ans que Wassim a quitté l’Algérie, mais surtout quatre ans qu’il n’a pas revu ses parents. Ces derniers n’ont pas pu rejoindre la France, et ce n’est pas faute d’avoir essayé. Face au refus de visa, la détresse des géniteurs se multiplie, alors que l’état de santé de leur fils se détériore.
Wassim est arrivé en France accompagné de son père. Une fois hospitalisé au niveau de l’hôpital de Rouen, le jeune garçon a dû regarder son père repartir en Algérie. Le jeune cancéreux est confié alors sa Tante qui habite dans l’agglomération Rouennaise.
Le pronostic vital est engagé
La méditerranée qui est censée nous unir, nous sépare. C’est Pour inverser cette donne que des proches de Wassim se battent. En effet, un véritable mouvement milite pour que le jeune Wassim puisse encore revoir ses parents qu’il n’a pas pu retrouver depuis plus de quatre ans. Ces derniers ne parviennent pas à rejoindre la France, vu que « l’admission sur le territoire français implique de détenir un visa sollicité auprès des autorités diplomatiques et consulaires françaises ». Un visa qui leur a été refusé.
Hala, cousine de Wassim, à l’origine du mouvement, indique que son cousin « nous aurait quitté depuis longtemps s’il n’avait pas intégré le CHU de Rouen. Ses compagnons de chambre en Algérie sont tous décédés ». Cependant l’état du jeune adolescent avait empiré depuis décembre 2020, et ses jours seraient comptés, rapporte le site web de la chaine Française France 3, qui précise que sa sœur a pu obtenir un visa afin de lui faire don de sa moelle osseuse. Le visa a expiré et le don n’a pas donné de résultat, car Wassim a développé un GVH, « c’est le rejet du greffon de l’autre », explique encore Hala.
Maintenant, le dernier souhait de Wassim est celui de pouvoir revoir ses parents une dernière fois. Le jeune garçon « ne peut plus s’alimenter seul. Il est sous morphine en permanence, c’est un traitement très lourd qui provoque des crises de douleur régulières », confie encore sa cousine. le hashtag #wassim_athmani traduit une campagne de mobilisation des proches de l’enfant sur les réseaux sociaux. « Cela a permis de faire un peu bouger les choses », a déclaré encore la cousine de Wassim qui ajoute que « le service des visas a enfin répondu » et que « les parents ont rendez-vous au consulat en Algérie le 30 juin ».