La vague de haine et de xénophobie semble prendre de plus en plus de l’ampleur en France. Après plusieurs déclarations qui convergent vers des idéaux discriminatoires tenus dans la sphère politique en Hexagone, les premières conséquences se font constater sur le terrain.
Ainsi, l’Association de Solidarité avec Tous les Immigrés, ASTI, une association de soutien aux immigrés, a été victime d’un acte de dégradation de ces locaux.
En effet, des tags à connotation raciste ont été aperçus sur les murs des locaux de l’association ASTI à Bordeaux. Cet acte de vandalisme a été revendiqué par le groupuscule fasciste, Action directe.
Dans ce sens, ce groupe d’extrême droite signe son troisième acte de dégradation après celui sur la mosquée et Pessac et sur le campus de Bordeaux.
La presse régionale a révélé le contenu de ces tags raciste. « Qu’ils retournent en Afrique », « Les nôtres avant les autres, moins de SDF, plus d’OQTF » et autres tags nauséabonds qui ressurgissent de plus en plus dernièrement.
Une première réponse qui explique ces actes de xénophobie et de racisme ?
De son côté, la mairie de Bordeaux, propriétaire des locaux, a décidé de porter plainte suite à cet acte « afin que soient recherchés et réprimés ceux qui entendent instaurer un climat de haine raciale » précise le communiqué de la mairie.
« L’ASTI a notre plein et entier soutien face à ce lâche acte de vandalisme et les bénéficiaires de ses services directement visés par les inscriptions » dit le maire de Bordeaux, Pierre Hurmic.
Appelant à un rassemblement le 18 décembre prochain, en marge de la journée internationale des migrants, l’association de Solidarité avec Tous les Immigrés a décidé, également, de porter pleine contre ces actes et assure « qu’il est Impossible de ne pas voir un lien entre le message “moins de SDF, plus d’OQTF” et la demande explicite de Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, d’empêcher d’accueillir les étrangers sous OQTF dans les hébergements d’urgence. » explique le communiqué de l’ASTI.
Une première réponse, selon l’association, à cet acte dont elle a été victime. Offrant des services bénévoles pour les personnes étrangères ou d’origine étrangère et luttant pour la libre circulation des sans papiers et autres formations de discrimination, l’association ASTI a ajouté, « Qu’ils retournent en Afrique”, il signe directement sa filiation avec les propos nauséabonds tenus dans l’enceinte même de l’Assemblée Nationale par le RN. » indique le communiqué.
Ainsi, force est de constater que ces agissements s’inspirent des déclarations des politiques.