Trouver un logement se révèle toujours comme un parcours du combattant en France, surtout pour les membres de la diaspora qui éprouve quelques difficultés financières. C’est le cas de Nacira B, mère de famille algérienne qui a vécu dans un logement insalubre, avec ses quatre enfants.
Avec ces quatre enfants, Nacira, une mère célibataire et précaire, attend, depuis plus de deux ans, d’obtenir un logement social. Mais pour l’instant, ils n’ont choix que de vivre dans un logement insalubre, avec des fenêtres cassées en bois usé, un parquet gondolé et une odeur d’humidité. Bref, des conditions défavorables pour y vivre, notamment pour sa fille de 3 ans, soufrant d’asthme.
« Je suis fatiguée, mes enfants souffrent » : le SOS d’une mère algérienne
âgée aujourd’hui de 35 ans, Nacira est arrivée en France en 2018, pour s’installer à Marseille, en compagnie de ses enfants et son mari. Cependant, après avoir décroché un emploi, ce dernier fini par quitter sa famille, laissant dernière lui des enfants et une mère célibataire qui souffrent.
Suite à cette rupture, cette femme algérienne a décidé de déménager, en 2020, à Nantes. Où elle trouve le logement en question. Cependant, l’état de la maison commence à se dégrader avec le temps et ses enfants, âgés entre 3 et 10 ans, en subissent les conséquences.
Malgré les nombreuses tentatives de Nacira de rendre le lieu habitable, le logement reste toujours invivable. Un levier qui tombe à chaque vaisselle, des fils électriques apparents, des moisissures qui tapissent la majorité des murs. Et sur les trois chambres de cette maisonnette, la famille n’utilisent qu’une seule.
Dans un témoignage accordé à Franceinfo, Nacira a fait savoir que sa fille a déjà pris un coup d’électricité. « Je suis fatiguée, mes enfants souffrent », lance la mère de faille en détresse.
Dans l’attente d’un logement, la famille squatte un pavillon
Nacira a fait de nombreuses demandes d’un logement, la dernière date de 2021, qui reste toujours en attente. Aucune solution envisageable pour cette famille algérienne qui souffre en France. Dans l’attente, Nacira décide de quitter ce logement cauchemardesque et squatter une maison inoccupée.
Cependant, le bailleur de cette dernière ne tolère pas cette pratique et exige à Nacira et ses enfants de quitter les lieux dans un délai de deux semaines. Pour trouver une solution, la préfecture lui a proposé un logement d’urgence, que la trentenaire a refusé. Notamment, en raison de la scolarisation de ses quatre enfants, dans l’école de la région.
Élever ces enfants seule, avec seulement un RSA, pas de permis français, ni de voiture, déménager vers un logement loin du lieu de scolarisation de ses enfants s’avère impossible pour Nacira.
| À LIRE AUSSI :
>> Tentative d’infanticide en France: l’ex-mari de Souad Massi lourdement condamné
>> USA : le bédéiste algérien Nadjib Berber n’est plus