Plusieurs dizaines de personnes sont attendues ce dimanche lors d’une marche organisée à l’honneur d’Abderrahim Sayah, ex-imam expulsé en Algérie plus tôt dans le mois.
Accusé de radicalisme, Sayah s’est vu placé sous arrêt ministériel d’expulsion avant que les autorités ne mettent à exécution la sentence prononcée à son égard et le renvoient en Algérie le 13 juin dernier.
Ex-responsable de mosquée « Salafiste » expulsé en Algérie : une manifestation de soutien prévue en France
L’histoire d’Abderrahim Sayah, un imam accusé d’être un « leader du salafisme », semble avoir ému la communauté musulmane de la région. Ce dimanche 25 juin à 13 h, un rassemblement pacifique est prévu à Hautmont (Nord) pour soutenir ce dernier.
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Expulsé le 13 juin dernier suite à la demande de Gérald Darmanin, Abderrahim Sayah était accusé de prôner le « jihad armé » envers les communautés juive et chrétienne. La manifestation a été organisée par Mohamed Dahmane, ancien footballeur professionnel, sur les réseaux sociaux.
« Demain à 13h, au centre-ville d’Hautmont, nous aurons l’occasion de rendre hommage et remercier Abderrahim Sayah, une personne magnifique qui a aidé discrètement des familles en difficulté pendant des décennies. Nous comptons sur vous », a-t-il écrit sur Facebook.
Un passé trouble, l’imam Sayah dans le viseur des autorités françaises
Cet imam avait fondé l’association culturelle « Assalem » en 2014 et avait participé à la création de la mosquée As-Sunnah à Hautmont. Selon la décision d’expulsion, cet endroit était connu pour promouvoir un islam salafiste, prônant le « jihad armé » et la violence envers les chrétiens et les juifs, avant d’être fermé en 2018.
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Abderrahim Sayah avait également été poursuivi en justice pour des actes de violence en 2019, des menaces de mort répétées contre son beau-père, un ancien policier, en 2021, ainsi que des menaces avec une arme à feu contre un homme la même année.
Le 14 juin dernier, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, s’était exprimé quant à la décision d’expulsion d’Abderrahim Sayah « Conformément à mes instructions, M. Sayah, qui avait été condamné pour des menaces de mort, qui soutenait les discours incitant à la violence armée, à la haine et à la discrimination, a été expulsé » a-t-il indiqué sur les réseaux sociaux.
