Arrivée en France en 2018 pour soigner son fils, Sarah Guenifid et ses deux garçons se voient menacés d’expulsion depuis juin 2020, malgré que Mouad, son enfant autiste de 6 ans, a encore besoin d’être soigné. Le combat de la maman algérienne a été rejoint par plusieurs citoyens français de Rouen.
En effet, et comme cela est rapporté par le journal Français Paris-Normandie, plusieurs soutiens de la femme Algérienne installée en France depuis 2018, et qui lutte pour son fils autiste, se sont rassemblés devant le tribunal administratif de la Ville de Rouen. Ce rassemblement s’est déroulé pendant la journée du jeudi 28 janvier 2021, afin de contester l’expulsion de la famille dont l’enfant autiste est scolarisé dans une école spécialisée.
En France pour soigner son Fils
Selon Sarah Guenifid, son fils Mouad, le garçon autiste qui est âgé de 6 ans seulement, « est devenu un autre petit garçon depuis son arrivée en France ». Mouad, après son arrivée en France en 2018, avait pu être scolarisé au sein de la grande section de maternelle à l’école Jean-Philippe-Rameau, à Rouen.
C’est dans le but de soigner leur fils que Sarah Guénifid, qui était cuisinière en Algérie, ainsi que son mari qui était quant à lui commerçant, ont décidé de venir en France et de tout sacrifié. Selon des témoignages parmi leurs soutiens, leur situation en Algérie était bonne.
Depuis son arrivée en France, l’enfant Algérien atteint d’autisme bénéficie d’auxiliaire de vie sociale, et il a pu aller à l’école comme tous les enfants de son âge. Mouad est en outre suivi par un orthophoniste et un pédopsychiatre. Ce qui avait permis d’améliorer grandement sa situation selon sa maman.
La famille risque l’expulsion
Selon l’avocate de la famille qui risque d’être expulsée du sol Français dans trois semaines, les médecins en Algérie sont malheureusement impuissants face à l’autisme. L’avocate ajoute que ces derniers manquent cruellement « de moyens matériels et de connaissances ».
En effet, quand Mouad était encore en Algérie il « ne marchait pas, ne disait pas un mot et ne regardait jamais sa maman », ce qui risque de se répéter après l’expulsion selon l’avocate de la famille.
Le mari, après plusieurs allers-retours entre la France et l’Algérie, a décidé de s’installer en France en 2019. La petite famille a été ainsi réunie et s’était installée chez une amie, avant qu’une lettre l’obligeant à quitter le territoire français n’arrive en juin 2020.