La violence a fait tomber beaucoup de personnes, surtout les migrants algériens en situation irrégulière, installés à l’étranger, notamment en France. C’est pratiquement chaque jour qu’on rencontre, sur la toile, une nouvelle mésaventure d’un sans papier Algérien en France, dont le sujet principal est la violence .
En effet, cette dernière est causée par plusieurs facteurs. Notamment, les préjugés, la perception de la famille et de la société, les circonstance générales de vie … ça parait bizarre, mais la violence peut également être causée par une rage de dent.
C’est le cas de cet Algérien âgé de 22 ans, qui a semé la pagaille au niveau des urgences dentaires de l’hôpital lyonnais, Edouard-Herriot. Ce jeune sans papier s’est rendu à cet établissement hospitalier, le jeudi dernier, pour soigner sa rage de dent, après avoir utilisé l’identité d’une autre personne. L’attente était trop longue, visiblement ne pouvant plus supporter la douleur, celui-ci s’est mis à faire preuve d’impatience.
Pris par la douleur, il sème la pagaille aux urgences dentaires
Il commence, donc, à insulter le personnel de cet hôpital et à évacuer sa douleur en tapant dans une vitre en plexiglass. Les agents de sécurité interviennent donc pour calmer la situation, l’Algérien disparait de la scène pour revenir quelques instant plus tard.
Armé d’une barre qui sert à délimiter les fils d’attente, ce sans papier s’empare du comptoir d’accueil. Il brise la vitre et jette ses morceaux sur une aide soignante. Et fini par pousser au sol une dentiste et frapper les agents d’accueil.
Prévenus par ses derniers, les forces de l’ordre interviennent pour procéder à l’arrestation de ce patient. Après avoir mener une enquête, ceux-ci ont parvenu à identifier le mis en cause. Qui, était, jusqu’au là, méconnu par la justice française. Ainsi, se sont onze membres du personnel de cet établissement qui ont déposé plainte contre cet individu. Et ce, pour des dommages qui ont causé la fermeture de l’hôpital Edouard-Herriot, pour une journée.
Passé en comparution immédiate , le lundi 11 juillet, le prévenu s’est excusé devant le juge chargé de son affaire. Et a déclaré avoir perdu le contrôle de son comportement au moment de l’incident, rapporte Le Progrès. Le parquet a, quant à lui, exigé une interdiction de séjour à Lyon en plus de la prison. Cependant, le juge chargé de son affaire, a décidé, quand même, de lui faire payer les dommages causés. Ce dernier a infligé à l’encontre de ce sans papier algérien dix mois de prison dont quatre avec sursis.