Le phénomène des harraga ne cesse de prendre de l’ampleur, notamment ces derniers temps, où des centaines, voire des milliers de migrants de nationalité algérienne n’ont pas hésité à prendre la traversée maritime pour joindre le territoire européen.
À cet effet, le porte-parole officiel du gouvernement français, Gabriel Attal en l’occurrence, a révélé aujourd’hui, mardi 28 septembre, à la radio Europe 1, que son pays programme une expulsion de quelque 8 000 sans-papiers algériens.
Ce dernier a indiqué que les autorités judiciaires françaises ont ordonnée à 7731 Algériens de quitter le pays, et ce, dans une période de sept mois, entre le mois de janvier et juillet de l’année en cours. Précisant qu’uniquement 22 migrants concernés sont revenus en Algérie, soit un taux de près de 0,2 %.
L’expulsion des harraga doit être soumise à des conditions
« L’Algérie refuse de délivrer des autorisations consulaires, un document sans lequel l’expulsion ne peut être effectuée », a affirmé Gabriel Attal.
Il a ajouté : » le grand nombre des sans-papiers algériens en France a poussé Macron à se rendre dans plusieurs conseils de défense cet été pour discuter de la situation et diminuer le nombre de visas délivrés aux Algériens à 50 % « .
Il est à noter que le gouvernement algérien a confirmé à plusieurs reprises que l’expulsion des migrants irréguliers, des accusés dans des affaires de terrorisme et des récidivistes doit être soumise à des conditions.
Pour rappel, le ministre de l’Intérieur français a donné instructions aux chefs régionaux, la fin de l’année 2020, d’expulser 231 migrants irréguliers, figurant sur les listes des services de renseignement parmi les militants. Notons que cette décision est intervenue suite à l’assassinat d’un professeur d’histoire dans l’ouest de Paris.