En octobre 2021, les relations entre l’Algérie et la France se sont brusquement tendues suite à des propos du Président français, Emmanuel Macron, qui ont hautement irrité l’État algérien.
Jugeant les propos « très graves », l’Algérie n’a pas tardé à réagir. Le pays décide alors de passer à l’action en rappelant, dans la foulée, son ambassadeur en France donnant lieu à crise diplomatique sur fond de politique de réconciliation mémorielle.
Après près de trois mois de relation conflictuelle, la Présidence de la République a annoncé, le 5 janvier dernier, la reprise des fonctions de Mohamed-Antar Daoud comme ambassadeur d’Algérie à Paris.
Ouverture d’un nouveau consulat d’Algérie à Melun
Pour signer la fin de la crise diplomatique, les deux pays ont eu des entretiens successifs en vue d’une mise en place d’une politique nouvelle, visant à raffermir les relations bilatérales et les inscrire dans « un esprit d’apaisement ».
Ce faisant, l’ambassadeur a introduit officiellement une demande pour l’ouverture d’un nouveau Consulat d’Algérie à Melun. La question des visas et titres de séjour aux ressortissants algériens ont également été au cœur de cette rencontre.
Il convient de rappeler qu’en septembre dernier, la France a durci le ton envers l’Algérie. Le pays décide alors de réduire le nombre de visas octroyés aux Algériens à 50%. Le motif ? L’Algérie refuse de but en blanc de reprendre ses ressortissants en situation irrégulière.
L’Algérie refuse même de délivrer des laissez-passer à ses ressortissants pour éviter l’expulsion. Une décision qui a manifestement irrité l’hexagone. Le pays déplore aujourd’hui, un flux considérable des migrants clandestins poussant les autorités françaises à passer aux sanctions