L’exposition à la violence à un âge précoce peut pousser la victime à développer des troubles de comportement. En effet, de nombreuses personnes qui ont subi de la violence physique et verbale, dès leur jeune âge, en paient les conséquences aujourd’hui.
C’est le cas de Samy .R, un Algérien résidant en France. Qui est accusé d’avoir poignardé à mort son père, en 2018. Et qui encourt, aujourd’hui, 30 ans de réclusion criminelle. En ce mercredi 19 octobre, le procès de Samy a débuté aux assises de Paris, et va être jugé jusqu’au 21 octobre 2022.
Selon actu Paris, qui a consulté le dossier de Samy, l’assassinat de son père est une résultante de la violence qui fait partie de la vie de Samy. En effet, selon les témoignages de ses proches, ce dernier a été décrit comme un intellectuel dépressif, qui a plusieurs raisons d’en vouloir à son père.
Victime de violence paternelle, un Algérien poignarde à mort son père en France
Menaçant, violent et manipulateur, ses proches ont été choqués de constater le meurtre du père et non pas le cas inverse, rapporte toujours la même source. Selon ces derniers, la victime frappait souvent l’accusé. Cependant, quelques années plus tard, à cause de cette oppression paternelle qui ne s’arrête pas. Samy a développé des troubles dépressifs et bipolaires.
Par ailleurs, en avril 2018, suite à l’annonce de l’homosexualité de Samy. Son père l’a menacé de l’expulser de son appartement. C’est à ce moment-là que Samy a décidé d’aller voir son père. Arrivé dans la chambre, ce dernier lui criait dessus. De son côté, Samy saisit un couteau et le place sous sa gorge.
Selon les déclarations de cet accusé, rapporte Actu Paris, l’accusé aurait fait jurer sa victime de ne pas le dénoncer au commissariat. Celui-ci aurait juré, mais pas « sur la tête de ses enfants ». Chose qui a provoqué la colère de l’Algérien Samy, qui a fini par commettre l’irréparable et tuer son père.
L’Algérien risque 30 ans de réclusion criminelle
Suite à son acte, Samy .R tente d’effacer les traces de son crime. Et part pour voir son frère « j’ai tué papa » a-t-il annoncé. Le frère alerte alors la police qui, arrivée sur les lieux. Découvre le corps sans âme de la victime, qui a été poignardée à plusieurs coups au niveau de sa gorge.
Aujourd’hui, commence le procès de cet Algérien accusé d’un parricide. Dans le cadre de cette affaire, il encourt 30 ans de réclusion criminelle.