La présidentielle française de 2022 approche à grand pas. Ces élections seront tout aussi importante pour les français que pour les musulmans et les étrangers en France, notamment pour la diaspora de plus de deux millions Algériens.
Appréhendé justement dans le contexte de cette présidentielle, Eric Zemmour, un journaliste politique qui s’est lancé en 2022 avec son parti Reconquête, ayant pour objectif de « sauver » la France, et rétablir la « République » et son identité. Pour ce faire, l’écrivain envisage la suppression d’un faisceau de lois, à savoir le droit du sol, le droit au regroupement familial et les aides aux étrangers.
Mais aussi, l’interdiction des prénoms jugés « pas français », des mosquées cathédrales et l’appel à la prière, l’Adhan. En plus de tout cela, dans sa dernière sortie, l’ancien chroniqueur a confirmé un souhait qu’il appliquera s’il est élu.
Les injures et actes racistes, désormais une simple opinion ?
En effet, lors de l’émission C à vous hier, Eric Zemmour a affirmé vouloir supprimer les lois Pléven et Gayssot qui répriment les injures racistes et les actes racistes, antisémites ou xénophobes. La loi Gayssot de 1990 stipule que « toute discrimination fondée sur l’appartenance ou la non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion est interdite« . La loi Pléven, quant à elle, condamne l’incitation à la haine raciale, cette loi a été à l’origine de deux condamnations du candidat.
Il juge donc cette dernière de loi « liberticide« , utilisée à la guise des juges de gauche. On s’interroge donc, est-ce le racisme deviendra légal en France si Zemmour est élu ? L’essayiste répond non, que cette loi a été mal utilisée et que la diffamation, la haine et le racisme sera toujours interdit et réprimé en France. Il a également précisé que cette loi sera notamment abolie afin de ne plus permettre aux associations d’utiliser à mauvais escient les textes de loi pour abattre les adversaires politiques.