François Hollande s’apprête à recevoir, lundi, à New York le prix « Homme d’État mondial », décerné par la fondation « The Appeal of Conscience ». Celle-ci souhaite récompenser « son leadership dans la sauvegarde de la démocratie et de la liberté ».
À l’heure où les derniers sondages donnent François Hollande éliminé dès le premier tour de la présidentielle de 2017, s’il venait à se représenter, le chef de l’État français s’apprête à recevoir, lundi 19 septembre, à New York, le prix d’ »Homme d’État mondial » 2016, décerné par la fondation interconfessionnelle « The Appeal of Conscience ».
Celle-ci avait distingué le président français le 25 mai 2016 « pour son leadership dans la sauvegarde de la démocratie et de la liberté dans un moment d’attaques terroristes et pour sa contribution à la stabilité et la sécurité mondiales ».
Ce prix « honore les dirigeants qui soutiennent la paix et la liberté, par la promotion de la tolérance, la dignité humaine et les droits de l’Homme, en défendant ces causes dans leur pays et en travaillant avec d’autres dirigeants mondiaux pour bâtir un avenir meilleur pour tous », avait alors indiqué l’institution.
Nicolas Sarkozy décoré en 2008
Lundi, ce prix sera officiellement remis à François Hollande lors du 51e dîner annuel de la fondation, au célèbre hôtel Waldorf Astoria de New York. Contactée par France 24, la fondation a confirmé la présence du chef d’État français, qui sera à New York pour la 71e Assemblée générale des Nations unies.
Fondée en 1965 par le rabbin Arthur Schneier, cette institution affirme « travailler au nom de la liberté religieuse et des droits de l’Homme partout dans le monde ».
Ce n’est pas la première fois que cette fondation décerne ce titre à un Français. Nicolas Sarkozy l’avait déjà reçu en 2008, un an après sa prise de fonction à la tête du pays. L’ancien Premier ministre britannique David Cameron l’avait, lui, reçu en 2015.
En 2013, l’octroi du titre au président indonésien, Susilo Bambang Yudhoyono, avait créé une polémique, le dirigeant ayant notamment été accusé d’avoir orchestré un génocide dans l’ouest de la Papouasie.
