Les récentes frappes anglo-américaines au Yémen ont déclenché une onde de choc au sein de la communauté internationale. En désaccord avec les efforts de résolution pour Gaza et le conflit yéménite, ces attaques pourraient aggraver la situation régionale.
En effet, malgré l’espoir d’une retenue israélienne après la visite du secrétaire d’État américain au Moyen-Orient, les États-Unis et le Royaume-Uni ont pris l’initiative d’attaquer des sites liés aux houthis au Yémen, engendrant des incendies et des victimes civiles.
De plus, les Yéménites ont exprimé leur soutien aux houthis, condamnant les actions américaines et britanniques. Les menaces des houthis contre les intérêts occidentaux soulignent la tension croissante. Cela survient alors que des efforts internationaux visent à trouver une solution pacifique, notamment avec l’implication de l’Arabie saoudite, désapprouvant les frappes.
L’Algérie exprime ses préoccupations suite aux frappes américaines et britanniques au Yémen
Hier, l’Algérie a exprimé sa préoccupation et ses regrets face aux frappes américaines et britanniques qui ont visé plusieurs villes du Yémen. Selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères, Alger estime que cette escalade risque de compromettre les efforts de la communauté internationale et des pays de la région pour trouver une solution au conflit au Yémen.
L’Algérie rappelle également que la sécurité maritime en mer Rouge ne peut être assurée en ignorant son lien avec les crimes israéliens à Gaza. Il est impératif de prendre en compte cette dimension pour garantir la stabilité dans la région.
Une fois de plus, l’Algérie réaffirme sa position de rejet des interventions militaires étrangères en raison de leurs conséquences catastrophiques pour la paix dans le monde. Au lieu de recourir à une escalade militaire dangereuse et disproportionnée, les parties impliquées devraient s’attaquer aux véritables causes de la crise et travailler à les résoudre.
La dénonciation de la Turquie d’Erdogan constitue une étape importante de la tournée d’Antony Blinken au Moyen-Orient. La Turquie estime que la réponse des Américains et des Britanniques est disproportionnée et qu’ils cherchent à provoquer un bain de sang en mer Rouge.