La fraude touche tous les secteurs d’activité, et les ambassades n’y échappent pas. Considérée comme un acte répréhensible, l’ambassade du Canada en Algérie a pris l’initiative de prendre ça très au sérieux et d’être vigilante vis-à-vis de tels actes.
C’est un communiqué publié le 30 août 2022 sur sa page Facebook officielle que l’Ambassade du Canada établie en Algérie est revenue sur cela. Le message est clair : aucune infraction ne sera tolérée. En effet, l’institution affirme que les personnes qui se permettent de délivrer de faux documents ou renseignements aux agents de l’immigration, des réfugiés et citoyenneté canadiennes devront “subir de graves conséquences”. De plus, l’individu se verra refuser sa demande automatiquement.
La fraude dont parle l’Ambassade comprend les faux documents, mais aussi ceux qui seront modifiés. Le “mensonge” est lui aussi considéré comme tel. En effet, selon ce qui est mentionné sur le site officiel du Gouvernement canadien, “Si vous mentez dans une demande ou au cours d’une entrevue avec un agent d’IRCC, peut-on encore y lire, vous commettez aussi un acte de fraude”.
Fraude auprès de l’Ambassade canadienne : quelles conséquences pour les Algériens ?
La fraude n’est pas sans conséquence, et l’Ambassade du Canada se doit de sévir en cas de faux pas. En effet, les sanctions sont nombreuses et pour certaines assez sévères et cela peut même être considéré comme un “crime”.
L’Ambassade peut poursuivre la personne directement concernée, mais aussi les rédacteurs du document. L’individu ayant commis la fraude peut se voir interdire l’entrée sur le territoire canadiens pour une durée pouvant dépasser les cinq ans.
Si c’est un résident permanent du Canada, ce statut peut lui être retiré et la personne sera renvoyée du pays.