Les frontières Algériennes sont ouvertes depuis le 1er juin dernier. Six liaisons aériennes sont officiellement opérées entre l’Algérie et six différents pays à travers le monde. Mais face au nombre des vols, la diaspora dénonce et critique, et son appel est de plus en plus relayé par des personnalités politiques, dont des parlementaires.
Cette fois-ci, c’est le tour de Mohamed Hani, le président de la commission des affaires étrangères, de la coopération et de l’émigration à l’assemblée populaire nationale. Le parlementaire a, entre autre, appelé à doubler le nombre des vols internationaux.
La fermeture, c’était utile, mais ça c’était avant
Selon Mohammed Hani, l’Algérie a prouvé au monde entier que « la fermeture des frontières empêche la propagation du virus ». D’après lui cette procédure a été utile au début de la crise sanitaire en mars 2020, mais ce n’est plus le cas maintenant, en témoigne les résultats des tests PCR, presque tous négatifs, effectués sur les voyageurs confinés à leur entrée en Algérie, avant la levée de cette procédure.
Hani affirme que « le virus ne provient pas de l’étranger », et c’est pour cela qu’il appelle les hautes autorités à doubler le nombre des vols. Le parlementaire espère donc « une augmentation du nombre des vols ». Face aux réclamations de la diaspora, « la première solution est de passer de 3 vols à 6, et de 5 à dix vols, afin de faciliter les choses », a-t-il indiqué.
La deuxième solution selon le parlementaire est celle de d’ouvrir les frontières maritimes. « Les frontières maritimes demeurent aujourd’hui fermées », fait remarquer Hani, dans une déclaration à TariqNwes, avant d’ajouter que « quand on fait le calcul, un vol a une capacité qui varie entre 250 et 300 passagers, tandis qu’un bateau possède une capacité de 1 300 passagers ». Pour Hani, il s’agit là d’une solution qui permet également de procéder aux tests PCR pendant la traversée qui dure entre 12 et 24 h, et qui peut relier l’Algérie avec les ports de Marseille et de Barcelone.