Les frontières Algériennes sont restées fermées pendant plus d’une année. Le premier juin dernier, le président Tebboune annonce une ouverture partielle. Mais voilà que le nombre de vols est jugé insuffisant, et que la diaspora crie au manque de transparence, ce qui a poussé plusieurs voix à réclamer une ouverture totale des frontières, comme cela est le cas du sénateur Benzaim, très actif ces derniers jours dans ce dossier.
Sur sa page Facebook, après avoir violemment attaqué le PDG par intérim d’Air Algérie la semaine dernière, le sénateur Abdelouhab Benzaim, s’adresse cette fois au premier ministre, Aïmene Benabderrahmane. Dans une lettre ouverte, le député indique qu’il est temps d’ouvrir le ciel et de sauver Air Algérie.
Ouvrir le ciel pour sauver Air Algérie
Le sénateur a commencé sa lettre par rappeler que la mesure obligeant les voyageurs entrant en Algérien à se soumettre à un confinement sanitaire a été levée. Les passagers sont désormais tenus de se soumettre seulement à un double test Covid-19, l’un avant le départ et l’autre à l’arrivée. Benzaim indique qu’aucun cas positif n’a été descellé, et qu’en plus, la majorité des passagers sont détenteurs d’un certificat de vaccination.
C’est pour ces raisons que le sénateur est pour une ouverture totale des frontières. « M. le premier ministre, je crois qu’il est temps d’ouvrir les vols avec l’étranger avec les mêmes conditions dans tous les aéroports algériens ». Benzaim estime aussi que cette procédure « va permettre à Air Algérie de minimiser les grandes pertes qu’elle essuie quotidiennement, et va également faciliter les choses pour les ressortissants qui peinent à rentrer au pays surtout pendant ce mois d’aout ».
« Si l’on peut effectuer des tests pour tous les passagers au niveau des aéroports ou bien à bord des navires, alors pourquoi maintenir ces mesures ? » questionne Benzaim, qui indique enfin qu’il « prie le gouvernement de prendre des décisions qui vont dans l’intérêt général et en faveur de l’économie nationale« .