La visite du président Tebboune en Tunisie a été bien fructueuse en terme d’accords signés. À son arrivée à Tunis, et après un long entretien avec le président Tunisien, le président Tebboune a présidé une cérémonie de signature de 27 accords.
Le président Tunisien Kais Saied, ainsi que son premier ministre, n’ont pas manqué d’évoquer les villes frontalières des deux pays. Le « jumelage entre wilayas frontalières » figurait dans ces accords, a indiqué le président Tunisien.
« Ce n’est pas une décision politique »
Le président Tebboune, après la cérémonie de la signature des accords, et le banquet préparé à son honneur, a tenu à rencontrer des représentants des ressortissants algériens installés en Tunisie. Au cœur de cette rencontre, le sort des frontières terrestres entre l’Algérie et la Tunisie, fermées depuis près de deux ans.
Le chef de l’État a tenu à préciser qu’il ne s’agit nullement d’une fermeture politique ou bien sécuritaire, mais d’une décision liée à la situation sanitaire inquiétante à cause de la pandémie de la covid-19. « Concernant la fermeture des frontières, ce n’est ni une décision politique ni une décision sécuritaire, il s’agit d’une décision sanitaire, c’est tout », a déclaré hier le président Tebboune, depuis Tunis.
La pandémie, toujours selon le chef de l’État, « a été forte chez nous en Algérie, mais aussi en Tunisie », ce qui a poussé les deux pays à prendre leurs précautions.
Vers une ouverture progressive ?
Le prolongement ou non de cette décision est soumis à l’évolution de la situation sanitaire dans les deux pays. Le président Tebboune précise que « plus on vaccine les Algériens et les Algériennes, plus les frontières vont s’ouvrir ». Le président Parle ensuite d’ajouter « un ou deux avions par semaine », et « d’ouvrir la route ».
Le chef de l’Etat évoque ensuite l’instauration d’un pass sanitaire. « Celui qui termine sa vaccination il est libre, il entre quand il veut et il sort quand il veut ».
Le chef de l’État rappelle enfin « qu’on a commencé à ouvrir. On a ouvert les frontières aériennes, puis on a relancé les traversées maritimes…., pour les frontières terrestres, ça sera la même chose sauf que dans le contexte actuel, même des grands pays européens préfère fermer et garantir sa sécurité. On ne peut pas prendre une décision sentimentale et déboucher sur une catastrophe ».