Pendant plus de deux ans, les frontières algéro-tunisiennes ont connu une période de fermeture totale. Cependant, sous instructions des deux présidents algérien et tunisien, les frontières terrestres reliant les deux pays ont été rouvertes, le 15 juillet passé.
Dans ce même sillage, la Tunisie a décidé de mettre à disposition des touristes algériens quelques avantages. Notamment, l’exemption de ces derniers de l’obligation de se soumettre aux retombées liées aux infractions du stationnement.
Dans un autre contexte, et pour le respect des conditions sanitaires d’entrée en Tunisie, cette dernière oblige les touristes de 18 ans à présenter un document prouvant le suivi complet du processus de vaccination. Dans le cas contraire, ceux-ci sont tenus de fournir un test PCR négatif datant de moins de 48 heures.
La Tunisie dispense les touristes algériens du test PCR au niveau des passages frontaliers
Par ailleurs, la présidence de la république tunisienne a annoncé, hier le dimanche 31 juillet, l’exemption des touristes algériens du test PCR au niveau des passages frontaliers. Ainsi, les algériens quittant la Tunisie ne seront plus obligés de fournir un test anti-Covid, au moment de leur passage dans l’un des postes frontaliers.
Une décision qui a été prise suite à une collaboration entre les deux ministres de l’intérieur algérien et tunisien. Et qui a pris effet le jour de son annonce, à savoir le 31 juillet dernier. Ce nouvel allègement viendra s’ajouter à la liste des avantages et facilitations accordées par la Tunisie pour fidéliser et séduire les Algériens.
Un départ timide pour les touriste algériens vers la Tunisie
Après l’annonce de l’ouverture des frontières terrestres entre l’Algérie et la Tunisie, tout le monde s’attendait à un afflux historique de touristes algériens vers ce pays. Étant donné que la Tunisie représente l’une des destinations favorites pour y passer l’été.
En revanche, et contre toute attente, la Tunisie a enregistré un niveau ordinaire concernant l’arrivée des touristes algériens dans ce pays. Une arrivée timide, justifiée principalement par la hausse des prix des hôtels et des auberges tunisiens. Mais aussi par l’incapacité de l’Algérien à subvenir aux différents besoins de voyages.
Comme alternative, nombreux sont les Algériens qui préfèrent passer leur été à explorer les différentes villes algériennes et à tenter le tourisme local.