Les fruits et légumes maintiennent leur prix depuis quelques mois mais restent tout de même élevés. L’approche de l’Aïd el-Adha va certainement accentuer la tendance à la hausse.
Rym Nasri – Alger (Le Soir) – Sur les étals des marchés de fruits et légumes, les marchandises ne font pas défaut. Elles sont, au contraire, disponibles en quantités suffisantes. Seuls les prix affichés dissuadent les clients. Certes, les mêmes prix sont maintenus depuis le mois de Ramadhan, mais ils restent tout de même assez élevés. Même les fortes chaleurs de ce mois de juillet n’ont pas affecté ces prix.
Le marché «T’nache» de Belouizdad, à Alger, était, hier mardi, noir de monde. Seulement, les clients se contentent de faire le tour des lieux avant de repartir, pour la plupart d’entre eux, avec uniquement des bouquets d’herbes aromatiques et quelques maigres légumes. Les prix affichés font apparemment fuir plus d’un. En effet, la tomate reste la plus accessible avec 70 dinars le kilogramme. Elle est suivie par la carotte, la courgette et l’aubergine qui affichent 80 dinars. Le concombre est vendu à 100 dinars et le poivron à 120 dinars. Les haricots verts et rouges battent, eux, le record, 200 dinars le kilo.
Très consommée durant la saison estivale, la pomme de terre, elle, est proposée entre 60 et 70 dinars le kilogramme. Un prix qui reste assez élevé. Au grand dam des adeptes des frites, surtout les enfants qui ne mangeront plus ce plat à leur faim.
Côté fruits, la flambée des prix sévit toujours. Très prisé durant l’été, le melon, ce fruit juteux, est vendu à 80 dinars le kilogramme. Le raisin est proposé à 180 dinars. La nectarine et la pêche affichent 250 dinars le kilo et la pomme est cédée à 350 dinars. D’une qualité moindre, une autre variété de pomme est vendue à 150 dinars. Quant à la cerise, elle reste sur le trône avec son prix de 600 dinars le kilogramme.
Ici, les clients ne font que de brèves haltes pour admirer les fruits exposés. Ces marchandises restent toujours inaccessibles pour nombre de bourses.
Prévu pour le 11 ou le 12 août prochain, l’Aïd el-Adha va, sans doute, accentuer la tendance à la hausse de ces marchandises. Une occasion, comme plein d’autres, que les marchands de fruits et légumes ne ratent jamais pour multiplier leurs gains.
Ry. N.