Le sénateur Abdelouahab Benzaim ne mâche plus ses mots. Après sa dernière sortie médiatique ou il s’est violemment attaqué au PDG d’Air Algérie, le voici qui revient à la charge, et qui s’attaque cette fois-ci à un sujet épineux, qui fait saigner, depuis déjà des décennies, toute la nation Algérienne. Il s’agit de la fuite de cerveaux.
Benzaim dénonce ouvertement à la politique Française. « Jusqu’à présent, les détenteurs de visas touristiques Schengen ne sont pas autorisés à se rendre en France. Il s’agit de la décision des autorités françaises », précise-t-il. Et d’ajouter que la France n’autorise que ceux vaccinés avec des vaccins bien spécifiques.
Pour Benzaim, le fait que « les autorités françaises refusent de reconnaître plusieurs vaccins utilisés en Algérie, contrairement aux autorités algériennes qui acceptent l’entrée à tout citoyen français ou européen en présentant simplement un test PCR négatif, qu’il soit vacciné ou non » implique une remise en question.
Principe de réciprocité
« Vous n’acceptez pas nos vaccins, nous n’acceptons pas les vôtres ; vous n’acceptez pas les visas touristiques, nous ne les acceptons pas non plus ! », lâche le sénateur Benzaim sur sa page Facebook. Une déclaration, selon lui, amplement justifiée, car « les autorités Françaises n’autorise qu’à la crème de nos étudiants, médecins, ingénieurs, détenteurs de hauts diplômes universitaires et bacheliers avec excellentes moyennes dans des filiales bien spécifiques, de voyager, d’étudier, et de s’installer et de ne jamais revenir », ajoute-t-il.
« Ces intérêts, qui vont à sens unique, nous dérangent beaucoup, nous devons réfléchir et prendre des décisions pour réduire la fuite des cerveaux et offrir d’excellentes opportunités d’études et de travail dans notre pays », conclue le sénateur Benzaim, très actif ces derniers temps sur les réseaux sociaux.