La galerie d’art Aïcha-Haddad est garnie des plus belles toiles de la dernière collection des œuvres de l’artiste plasticien Bachir Toudji. A travers des paysages inspirés du monde rural, l’artiste partage avec le public des images originales du quotidien des gens et des paysages avec des couleurs pleins d’espoir.
Réunis dans une vingtaine de toiles à l’huile, le plasticien Bachir Toudji dévoile au public ses derniers travaux artistiques. Ces œuvres qui s’inscrivent dans le courant impressionniste se veut un hymne pour l’espoir et une fenêtre pour apprécier la beauté de la nature.
Ces œuvres exposées à la Galerie Aicha-Haddad jusqu’au 11 août courant, promènent le visiteur dans des paysages inspirés du monde rural, à travers ses champs et prairies verdoyants ornés de couleurs vives et de zones obscurcies par des effets d’ombre, ses plaines fleuries aux ciels bleus avec des touches parfois jaunâtres et violacées. En effet, la majorité des couleurs utilisées sont froide à l’image du jaune et la dégradation de la couleur bleu. Il s’agit aussi de couleurs pleins d’espoir et de vivacité comme le rose et le vert. Dans une rétrospective de son parcours artistique et professionnel, Bachir Toudji met en valeur l’influence de l’école impressionniste sur son art, estimant que ce courant, aux tons purs et à la conception lyrique de la vision, «n’intéresse plus les plasticiens» qui préfèrent d’«autres formes d’expression modernes». Cependant, c’est cette technique artistique qui interprète mieux ce que l’artiste aime partager avec le public.
S’inspirant de ses pèlerinages en Europe, en Afrique et en Amérique latine, l’artiste réalise quelques œuvres pastorales, où il y peint le quotidien des paysans et leurs lieux de vie, dans un élan admiratif de la diversité des reliefs dans des environnements différents.
Bachir Toudji, préférant ne donner de titre à aucune de ses toiles et à son exposition, consacre ainsi «le regard du visiteur» auquel il donne «libre cours», lui confiant le soin de l’interprétation et celui de «faire sienne», chacune de ses œuvres. Pour lui, les œuvres exposées peuvent avoir plusieurs interprétations et il a refusé de limiter l’imagination du public dans un simple titre.
Né en 1952 et originaire de la ville de Dellys (Boumerdès), Bachir Toudji a, dès son jeune âge déjà, été attiré par de grands plasticiens impressionnistes, à l’instar de Suzanne Van Gogh, avant de suivre des cours particuliers en France. Tenant à «sa liberté de ton», l’artiste avoue succomber aux influences des paysages côtiers de sa ville d’origine et à ceux des différents pays qu’il a visités. Bachir Toudji a pris part à plusieurs expositions dans différentes galeries et salons internationaux, comme sa participation au Gabon (Libreville, 1984), en France (Marseille, 1994-1997) et en Italie (Genova, 1998-2000).
