Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab a affirmé, que le second Forum d’affaires Algérie-UE sur le gaz naturel, les énergies nouvelles et renouvelables, offrait aux décideurs et aux experts l’opportunité de mettre en place une vision « réaliste et efficace » des futurs relations et partenariats entre les deux parties.
En effet, ce Forum a débuté aujourd’hui, le mardi 11 octobre 2022, inauguré par le Premier Ministre, Aimene Benabderrahmane et en présence de la Commissaire européenne à l’Energie, Kadri Simson.
Dans son allocution, le ministre de l’Energie a affirmé que « Le Forum constitue une opportunité de taille permettant aux décideurs et experts d’engager le dialogue et les consultations outre la mise en place d’une vision réaliste et efficace de nos futurs relations et partenariats compte tenu de l’importance stratégique de notre région et des perspectives et des défis actuels notamment la sécurité énergétique ».
En outre, Akrab a aussi souligné que le forum était l’un des plus importants mécanismes de dialogue de haut niveau entre l’Algérie et l’Union Européenne, il n’a pas manqué de rappeler que le mémorandum d’entente en matière d’énergie et l’accord administratif signés entre les deux parties avaient permis d’établir « un contact fructueux » et donné lieu à « un cadre pratique précédant l’examen des opportunités de coopération bilatérale ».
La Commissaire européenne à l’énergie évoque une augmentation du volume du gaz algérien
De son coté, la commissaire européenne à l’Energie Kadri Simson a déclaré, mardi à Alger, que l’Algérie est l’un des partenaires « les plus fiables » de l’Union européenne dans le domaine de l’énergie et qu’il est « naturel » d’y recourir à un moment où les marchés européens de l’énergie sont face aux fluctuations.
Simson a déclaré lors du Forum des affaires Algérie-UE sur l’énergie, que l’Algérie et l’Union européenne peuvent conjointement renforcer leur coopération dans le domaine de l’énergie de manière durable, puisque le gaz représente le « maillon central » du partenariat énergétique entre les deux parties.
Soulignant que le marché européen « dépend toujours à 90% de ses importations de gaz », la responsable européenne a salué l’investissement de l’Algérie dans de nouveaux projets d’exploration et de production de gaz.
Simson a également évoqué la possibilité de contribuer à augmenter le volume de gaz algérien disponible à l’exportation en « récupérant le gaz perdu lors du torchage du gaz associé aux fuites de pétrole ou de méthane ».
Dans le même ordre d’idées, la Simson a précisé : « Nous avons discuté hier avec le ministre de l’Energie et des Mines Mohamed Arkab de la manière de développer davantage ce domaine et que l’Union européenne est prête à mettre son expertise à disposition ».
Simson met en avant le potentiel algérien en terme d’énergie solaire
Par ailleurs, la Commissaire européenne à l’énergie a estimé que la nouvelle coopération énergétique entre l’Algérie et l’Union européenne signifie « travailler dans d’autres domaines que le gaz », évoquant la coopération potentielle dans les énergies renouvelables et l’hydrogène. En déclarant dans ce sens que l’Algérie possède « l’un des plus grands potentiels d’énergie solaire au monde », ajoutant que « l’Union européenne est prête à aider l’Algérie à libérer pleinement ce potentiel ».
Pour conclure, elle affirme que l’objectif de l’UE est d’établir des liens commerciaux tangibles et durables, d’instaurer la confiance et d’aider à définir ce que tous les acteurs peuvent faire pour renforcer les relations entre les institutions énergétiques algériennes et européennes.