Les relations entre l’Algérie et le Maroc ont toujours connu des tensions diplomatiques plus ou moins intenses. Cependant, les derniers évènements n’ont fait que renforcer le fossé entre les deux pays. D’un côté, le ministre des Affaires étrangères israélien a accusé l’Algérie, durant sa visite au Maroc de « jouer un rôle malsain avec l’Iran ». D’un autre côté, l’Algérie accuse le Maroc de soutenir le MAK, considéré comme organisation terroriste.
Cependant, ces évènements ne semblent pas affecter les relations économiques entres les deux pays. En effet, la Directrice générale de l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) marocain, a annoncé que « le Maroc est pour le maintien du Gazoduc Maghreb Europe (GME) ». Ce dernier dont le contrat arrive à son terme le 31 octobre 2021, relie l’Algérie à l’Espagne via le Maroc permettant d’approvisionner l’Europe en gaz Algérien.
La responsable de l’ONHYM réagit
Cette déclaration faite ce jeudi 19 aout par Amina Benkhadra, la directrice de l’ONHM intervient suite aux différentes rumeurs et intox qui ont circulé sur la Toile prétendant que la Maroc s’oppose au renouvellement du contrat.
« C’est notre volonté, telle que nous l’avons exprimée verbalement et par écrit, publiquement et dans les discussions privées, toujours avec la même clarté et la même constance » a déclaré la responsable marocaine. Tout en ajoutant que le Gazoduc Maghreb Europe « est un formidable outil de coopération gagnant-gagnant et un exemple de projet régional structurant et mutuellement bénéfique ».
Il convient de rappeler que l’Espagne avait reçu durant le mois d’avril le Chef du Plisario Ibrahim Ghali pour des soins médicaux. Par conséquent, des internautes ont déduit que les autorités marocaines vont refuser de renouveler le contrat. Ce qui a poussé l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) marocain a réagir.
Enfin, il est important de souligner que le maintien du Gazoduc est avantageux pour le Maroc qui bénéficie du droit de péage de 7 %, soit 200 millions d’euros par an ainsi que la quantité du gaz dont il tire profit par le biais du gazoduc.