Le juge près la Cour d’Alger a confirmé, aujourd’hui, dimanche, les peines prononcées contre les anciens Premiers ministres, Abdelmalek Sellal et Ahmed Ouyahia et contre l’ancien ministre, Abdelghani Zaalane, poursuivis pour corruption dans l’affaire de « GB Pharma ».
Le juge a rendu, aujourd’hui son verdict lors du procès en appel de l’Affaire « GB Pharma », il a prononcé dans cette affaire une peine de 5 ans de prison ferme à l’encontre de Ouyahia et Sellal.
Il a également, prononcé, la saisie des objets confisqués énoncés dans le procès-verbal du rapport du conseiller-instructeur près la Cour suprême
Le juge a acquitté l’ancien ministre des Transports et des Travaux publics, et directeur de campagne de l’ex Président Bouteflika, Abdelghani Zaâlane.
Ouyahia et Sellal sont accusés d’octroi de privilèges injustifiés au Groupe Condor et à ses filiales, dont des facilitations pour la réalisation d’une usine de fabrication de médicaments »GB Pharma ».
Ouyahia a nié les chefs d’inculpation
Lors de son audition, l’ancien premier ministre, Ouyahia a nié les chefs d’inculpation d’abus de fonction et d’octroi d’indus avantages au profit du propriétaire du projet de l’usine de fabrication des médicaments « GB Pharma« , filiale du Groupe Benhamadi (titulaire du capital du projet).
Ouyahia a déclaré : » C’est le Conseil national de l’investissement (CNI) qui a accordé l’agrément en 2011 ainsi que des incitations conformément au Code de l’investissement et non le Premier ministre Ouyahia ».
Avant d’ajouter, » Tous les avantages » (lot de terrain et crédits bancaires) ont été accordés durant une période où je n’occupais pas le poste de Premier ministre (du 2012 au 2017) ».
Sellal a nié toutes les charges retenues contre lui
De sa part, l’autre ancien premier ministre, Abdelmalek Sellal, a nié toutes les charges retenues contre lui, affirmant que l’octroi au propriétaire du projet « GB PHARMA » d’un lot de terrain à Sidi Abdallah s’était effectué en juin 2012 alors qu’il a été nommé en tant que Premier ministre en septembre de la même année.
Sellal a affirmé que « son rôle était « purement administratif » et que sa mission consistait en « l’explication du programme du candidat » concernant la contribution du Groupe Condor au financement occulte de la campagne électorale de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika pour la présidentielle annulée du 4 avril 2019.
« Après l’ouverture de deux comptes bancaires en faveur de la campagne, la mission de gestion de ces fonds a été confiée au défunt Chaid Mahmoud », a-t-il ajouté.