140 projets ont été touchés par le gel qui a été décidé par les pouvoirs publics en 2015 suite à la contrainte financière, a-t-on appris auprès des services de la Wilaya. Ce qui a porté un sérieux coup à la dynamique de développement local dans de nombreux secteurs, ces dernières années.
La même source ajoute que le secteur de la santé est fortement touché par cette décision dictée par des impératifs économiques car ce gel a concerné deux hôpitaux de 240 lits à Jijel, à Taher et un autre de 60 lits de Beghimouz, dans la commune d’El Ancer, un centre de radiothérapie au profit des cancéreux.
Il convient de souligner que ce gel pénalise lourdement les citoyens en matière de couverture sanitaire qui demeure aléatoire sur l’ensemble des trois établissements hospitaliers existants dont celui de Saïd-Mejdoub, réalisé en préfabriqué au milieu des années 1980 et qui se trouve dans un état chaotique. S’agissant du secteur de la jeunesse et des sports, il est touché par le gel de 31 projets dont la réalisation des quatre complexes sportifs de proximité dans les communes d’El Milia, Emir, Kaous, Djemaâ-Beni-Hebibi et quatre maisons de jeunes dans les communes de Chahna, El Kenar, Ouled Rabah et Bordj Thar .
Le gel a touché, par ailleurs, un certain nombre de projets relevant des secteurs des travaux publics dont la réhabilitation du chemin de wilaya reliant la commune de Djemaâ-Ben-Hebibi, à Bordj Thar, en passant les localités de Tessebilane, Achematou et Teyenna.
A rappeler que ce projet, qui représente une importance capitale pour le désenclavement de ces hameaux et localités , a été inscrit en 2013 pour un montant de 300 millions de dinars, souligne-t-on, ajoutant que le gel a concerné aussi le projet du téléphérique reliant la gare routière au Cap Chevalier, le tramway reliant l’Université de Tassoust à la commune d’El Aouana , les stations urbaines à Herraten Chekfa et les trois centres d’examen des auto-écoles par rapport à la moyenne nationale. Ainsi , des nombreux acteurs associatifs locaux interpellent les autorités.
B. M. C.