Sur instruction du président de la République, le gouvernement décide de suspendre ou geler plusieurs impôts et les taxes contenus dans la loi des finances 2022. Une décision qui ramène des revendications similaires pour d’autres dispositions de la LF.
Réuni hier lundi, le parti des travailleurs de Louisa Hanoune affirme qu’il « enregistre positivement ces mesures ». Il s’agit, entre autres, des mesures de gel jusqu’à nouvel ordre, de tous les impôts et les taxes sur certains produits alimentaires, le e-commerce, les téléphones portables, les matériels informatiques à usage personnel et les startups en se contentant des tarifications réglementées.
Or, selon la même formation politique, ces mesures « ne sauraient répondre aux différentes augmentations vertigineuses des prix des produits alimentaires de large consommation provoquées par l’entrée en vigueur de la loi de finances 2022 ». Et c’est à partir de « l’entrée en vigueur des mesures fiscales contenues dans la loi de finances 2022 » que « le chaos » règne sur le marché national, estime le PT.
Ces mesures « ont généré des augmentations vertigineuses des prix des produits de large consommation affaiblissant davantage le pouvoir d’achat de l’immense majorité du peuple qui a basculé dans la précarité totale », constate-t-on encore.
Gel et suspension des taxes : ce que propose le parti des travailleurs
Par conséquent, le parti des travailleurs estime que « l’urgence de mettre un terme à la détérioration sans précédent des conditions de vie de la majorité du peuple ». Mais aussi, « exige la suppression pure et simple de l’article 188 de la loi de finances 2022 ».
Cet article, rappelons-le porte sur « l’annulation des transferts sociaux et des subventions de l’État aux produits alimentaires de large consommation et services ». En outre, le parti demande « le gel de toutes les dispositions anti sociales et anti nationales qui remettent en cause la nature sociale de l’État ».
D’un autre côté, le PT préconise « l’amélioration du pouvoir d’achat des travailleurs et leurs familles par une revalorisation effective des salaires et pensions de retraite qui doivent être indexés sur le coût de la vie ».
En ce qui concerne les flambées actuelles, le parti demande « le plafonnement des prix des produits de large consommation, la redynamisation et le renforcement des différentes offices interprofessionnels (lait, aliments de bétails, céréales, fruits et légumes…) ».