Eliminée en quarts de finale de la CAN, ce qui a valu sa place à Vahid Halilodzic, la Côte d’Ivoire a une revanche à prendre lors de la Coupe du monde.
Désormais entraînés par le Suédois Sven Goran Eriksson, les Elephants veulent bien faire. Déjà au moins passer le premier tour. Mais tombés dans une groupe difficile avec le Brésil, le Portugal et la Corée du Nord, leur tâche s’annonce délicate, d’autant que de nombreux points semblent à régler.
A commencer par la transition à effectuer avec le nouveau coach. «Vahid, ils l’ont viré à cause de l’échec de la CAN. Mais deux mois avant la Coupe du Monde, ce n’était plus nécessaire, regrette Gervinho, dimanche sur le site de la Fifa.
En Afrique, vous savez, c’est un peu différent. Ils (les dirigeants) n’ont pas compris pourquoi on a eu des difficultés.
Or nous sommes les premiers responsables.»
« On a les joueurs pour arriver jusqu’au bout »
Pour l’attaquant lillois, un simple changement d’entraîneur n’est pas suffisant. «Ça fait quand même deux ou trois ans qu’on joue ensemble. Mais on ne sait toujours pas pourquoi ça ne va pas, explique-t-il. On essaie de trouver des solutions. On a tellement de talent.
Qu’est ce qui ne va pas ? Nous-mêmes, nous n’avons pas trouvé la solution. Mais on a les joueurs pour arriver jusqu’au bout.
On joue tous en Coupe d’Europe, on est tous dans le haut de tableau, poursuit-il, avant de laisser entrevoir une pointe d’optimisme. J’espère qu’avec le nouvel entraîneur, on va trouver. Il faut savoir mettre les choses en pratique. Il faut pouvoir réunir toutes les qualités pour le groupe.»