Le directeur général de l’Agence nationale de l’amélioration et du développement du logement (AADL), Riad Kamdani, a réagi aux critiques virulentes du Wali d’Oran, Samir Chibani, concernant la gestion des sites AADL dans la wilaya. Face aux accusations, le responsable de l’agence a tenu à clarifier la situation à travers une vidéo diffusée sur la page officielle de l’AADL.
Une polémique alimentée par des accusations du Wali
Lors d’une sortie d’inspection dans le pôle urbain Ahmed Zabana de Misserghine, le Wali d’Oran n’a pas mâché ses mots. Il a pointé du doigt la gestion jugée « chaotique » de l’AADL, notamment en ce qui concerne l’alimentation en eau potable. Selon lui, les fuites répétées d’eau entraînent un gaspillage considérable, alors que les habitants peinent à voir couler l’eau dans leurs robinets.
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Le wali a également dénoncé l’absence des représentants de l’AADL lors de la réunion, affirmant que « tous les responsables étaient présents, sauf ceux de l’AADL », avant de qualifier l’agence de « défaillante sur tous les plans ».
La réponse ferme de l’AADL
Face à cette attaque publique, le DG de l’AADL a exprimé son regret et réfuté les accusations du wali en s’appuyant sur des documents officiels. Il a rappelé que la gestion des réseaux d’eau potable des cités AADL ne relève plus de son agence depuis 2021. Cette responsabilité a été transférée à la SEOR (Société de l’eau et de l’assainissement d’Oran) conformément aux directives du ministère des Ressources en eau.
Il a également révélé qu’un courrier officiel avait été envoyé au Wali d’Oran et aux autorités locales en avril 2023 pour clarifier cette situation. Selon lui, les problèmes d’approvisionnement en eau ne peuvent donc être imputés à l’AADL.
Riad Kamdani a précisé que la gestion des sites AADL, notamment à Misserghine, est aujourd’hui du ressort des collectivités locales. Il a rappelé qu’une décision judiciaire a annulé les frais de gestion des parties communes, ce qui a compliqué la prise en charge des infrastructures.
Enfin, il a souligné que l’AADL reste mobilisée pour accompagner les autorités locales et assurer un cadre de vie digne aux bénéficiaires de ses logements.
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La polémique autour de la gestion des sites AADL à Oran met en lumière la nécessité d’une meilleure coordination entre les différents acteurs. Si l’État investit massivement dans le logement, la gestion des infrastructures demeure un défi de taille. Entre les accusations du wali et les clarifications de l’AADL, une seule certitude : les citoyens attendent des solutions concrètes pour améliorer leur quotidien.