Les déchets ménagers posent toujours problème à Alger. Malgré un ramassage régulier des services de Netcom, la prolifération des décharges sauvages et des dépotoirs anarchiques, mettent la ville dans un sérieux embarras
Cet été, l’amoncellement des ordures partout dans les artères de la ville et la multiplication des dépotoirs d’ordures, ne sont pas un repos pour les services communaux de l’hygiène. En effet, le constat sur la salubrité publique, des lieux et places à la capitale, reste amer. Selon les services de Netcom, prés de 2.500 tonnes d’ordures sont ramassées au quotidien, sans compter celui des décharges publiques. Netcom mobilise des équipes de 5.400 agents, à travers les zones urbaines et la périphérie et qui effectuent des rondes le jour et la nuit, face à l’augmentation substantielle des déchets domestiques. Mais d’autres dépotoirs surgissent durant les campagnes de ramassages, et qui sont nombreux. Dans n’importe quel îlot ou cité urbaine, les bacs à ordures sont aussi pleins la journée que la nuit. Un phénomène qui se développe chaque année, dans l’agglomération algéroise.
Ces déchets en plus menacent les riverains, car ils s’accumulent parfois durant des jours, laissant le soin à la prolifération de toute sorte de bactéries et de virus. Les responsables de la Société publique de l’hygiène pointent du doigt l’incivisme des citoyens, quant au dépôt de leurs ordures qui se fait à n’importe quelle heure et dans des endroits que les agents ne peuvent pas atteindre ou tout simplement, difficiles d’accès. Des bacs à ordures neufs et séparant les déchets pour pains des autres déchets alimentaires, sont tout bonnement saccagés ou abandonnés à leurs sorts.
Les bacs à ordures en fer, ont été remplacés par d’autres en plastic, avec une large ouverture et, dans certains quartiers, il y a même des vide-ordures automatiques, qui facilitent l’entreposage des déchets du domicile. Mais, c’est l’envers du décor qui se déroule actuellement, avec des déchets domestiques qui sont déposés carrément en plein centre-ville, dégageant des relents nauséabonds, à longueur de journée, et altérant l’image d’une capitale qui se voulait autrefois, propre et attirante.
Bien que des campagnes de sensibilisation et des spots publicitaires aient été entamés durant toute la saison, rien n’y fit et les habitudes restent ancrées. Une situation qui continue de perdurer, où le plan de salubrité publique, qui a coûté tant demilliards, a échoué lamentablement
