L’ancien chef de gouvernement, Sid-Ahmed Ghozali a indiqué que l’Algérie et le Maghreb arabe n’étaient pas à l’abri des « risques du régime despotique de mollahs au nom de la religion».
«J’ai été chef de gouvernement à l’époque du défunt président Mohamed Boudiaf qui a décidé de rompre les relations avec l’Iran. Ainsi, l’Algérie avait rompu ses relations avec le régime des mollahs en 1992», a indiqué l’ancien chef de gouvernement.
Dans une interview accordée au site d’information, Masr Al-Arabia en marge de sa participation au congrès de l’opposition iranienne à Paris, Ghozali a jouté que « Nous avons rompu nos relations avec l’Iran car nous avions constaté que ce régime en dépit de la position fraternelle que lui a manifestée l’Algérie depuis la Révolution islamique, où le régime algérien rendait des services au régime iranien mais ce dernier a fini par se mêler de nos affaires intérieures et de soutenir le terrorisme financièrement, politiquement et économiquement. Du coup, nous avons décidé de les rompre».
Et Ghozali d’enchaîner: «L’Algérie a commis une erreur gravissime en décidant de restaurer ses relations avec l’Iran après sept (07) ans de rupture. D’ailleurs, le défunt Boudiaf avait pris une décision juste en rompant les relations avec Téhéran».
« La dictature religieuse la plus dangereuse est celle des mollahs en Iran actuellement. Elle essaie de prendre le contrôle de tous les pays de la région. Pour ce faire, ils ont opté pour la violence et la déstabilisation des peuples et des régimes pour devenir les maîtres de la région. D’ailleurs, ils ne cachent pas leurs velléités et leur plan», fait-il savoir.