L’ambassadeur de France en Algérie, François Gouyette a affirmé la volonté du président français, Emmanuel Macron, de poursuivre le travail qu’il avait entamé avec le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, pour lever tous les obstacles au rapprochement et à la coopération entre la France et l’Algérie.
Salah Goujil, président du Conseil de la Nation, a reçu, ce dimanche 12 juin 2022 au siège du parlement, François Gouyette, l’ambassadeur de la République française en Algérie, qui lui a rendu une visite de courtoisie.
La réunion a été l’occasion d’examiner de nombreuses questions historiques et politiques qui préoccupent les deux pays. Mais aussi les relations bilatérales entre les deux pays, notamment parlementaires, et les moyens de les promouvoir. Conformément aux dispositions du protocole de coopération parlementaire signé entre l’Assemblée nationale et le Sénat français en 2015 en Algérie.
Salah Goujil a souligné auprès de l’ambassadeur de France la multi dimensionnalité des relations algéro-françaises sur les plans humanitaire, commercial et économique.
Il a aussi rappelé l’importance de promouvoir la coopération sur les mécanismes de résolution des problèmes de mémoire, car il s’agit d’un facteur important pour faire progresser les relations entre les deux pays dans le cadre d’un équilibre des intérêts.
Dans ce contexte, le président du Conseil de la Nation a souligné la prise de conscience du peuple algérien dans sa différenciation entre le peuple français et la colonisation française de l’Algérie. Et cela depuis la révolution victorieuse de novembre.
Goudjil a affirmé que l’Algérie nouvelle, dont les bases sont posées par Abdelmadjid Tebboune, le président de la République. S’emploie à consolider l’indépendance de sa décision politique, à la consolider et à l’enrichir d’une réelle indépendance économique.
Goudjil et Gouyette ont abordé les questions régionales et internationales
Les deux parties ont également traité de nombreuses questions régionales et internationales d’intérêt commun, répercussions de la guerre russo-ukrainienne, au niveau régional et international, et aux mécanismes pour la surmonter. Et la situation en Libye, au Mali et au Sahel. Le président du Conseil de la Nation a évoqué les positions fermes de l’Algérie, concernant ces dernières. En plus des questions du colonialisme, où il a souligné le droit du peuple palestinien à établir son État avec Jérusalem comme capitale. Conformément à l’Initiative de paix arabe et au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination conformément à la légitimité internationale.
Il a également renouvelé l’adhésion de l’Algérie au principe de non-alignement, comme l’une des constantes de la politique étrangère algérienne, et aux solutions pacifiques de règlement des conflits.
La réunion s’est conclue par l’accord des deux parties de poursuivre la concertation et la coordination, de faire progresser le niveau des relations entre les parlements des deux pays au meilleur niveau possible, dans le but d’accompagner le cours de la coopération entre les gouvernements des deux pays.