Le gouvernement réduit le nombre des spécialités concernées par le service civile

Le gouvernement réduit le nombre des spécialités concernées par le service civile

Suite à une négociation avec le collectif autonome des médecins résidents ce dimanche matin, la Commission de réflexion intersectorielle a proposé de revoir à la baisse le nombre de spécialités concernées par le service civil. Désormais, seulement 20 spécialités seront concernées par cette disposition, au lieu de 37 sur les 67 spécialités existantes. Cette proposition a été confirmée en fin de matinée de ce dimanche par l’inspecteur général du ministère de la Santé Omar Beredjouane, un premier pas vers la fin d’un conflit qui n’a que trop duré entre la Collectif des médecins résidents (CAMRA) et le ministère de la Santé.

Les specialités concernées par la levée de cette obligation qui est le cervice civil n’ont pas été communiquées pour l’instant, reste à savoir si la proposition sera acceptée ou non par les protestataires.

De son côté, le ministre Mokhtar Hasbelaoui, qui a assisté à l’ouverture de la rencontre, a annoncé qu’il a été décidé d’instituer une prime d’installation dont la gestion sera confiée aux collectivités locales.

“Le Premier ministre a proposé, après concertation, une prime d’installation qui sera accordée par les collectivités locales aux médecins-résidents et ce, en fonction des zones et après la création du cadre juridique”, a déclaré le ministre, ajoutant que les portes du dialogue restent ouvertes.

“Le ministère ne fermera jamais les portes du dialogue, mais il ne peut travailler sans se référer aux lois de la République et à la réglementation en vigueur dans son secteur. Nous avons réglé grâce à ce cadre juridique certaines préoccupations”, a déclaré le ministre, précisant que la Commission intersectorielle, va étudier également “les différents dysfonctionnements” que rencontre le secteur de la santé.

“La commission devra formuler, lors de cette rencontre, d’autres propositions”, a-t-il dit. “Il est temps de reprendre le travail et la formation dans l’immédiat. Chacun de nous doit assurer et assumer ses responsabilités”, a ajouté M. Hasbelaoui en marge de la rencontre qui se poursuit toujours.