Contrairement aux attentes des familles des prisonniers, la mesure d’apaisement de la grâce présidentielle du 5 juillet n’a touché que très peu de détenus d’opinion.
Selon Comité National pour la Libération des Détenus (CNLD) ; seulement sept détenus d’opinion ont été libérés suite à la grâce du président Abdelmadjid Tebboune, prise à l’occasion du 60e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie.
En effet, il s’agit de Lyes Sellidj d’Alger ; Feteh Kassed de Tizi Ouzou ; Abdelkader Belaarbi de Tlemcen ; Belaid Abderrezak de Guelma ; Omar Boudjemaa de M’sila ; Yahia Semache et Massi Rezig de Bouira.
Plus de 15.000 autres prisonniers libérés
Outre la libération des sept détenus d’opinion ; la grâce présidentielle du président Tebboune a touché plus de 15.000 prisonniers issus de plusieurs catégories de condamnés.
La première catégorie concerne les détenus condamnés définitivement dans des affaires d’escroquerie et de revente d’objets volés et usage des réseaux sociaux à des fins subversives. Les prisonniers âgés de moins de 65 ans ont bénéficié d’une remise de peine de 18 mois. Quant aux détenus dépassant les 65 ans, ils ont bénéficié d’une remise de peine de 2 ans (24 mois).
La deuxième catégorie concerne les prisonniers ayant été condamnés définitivement à mort/perpétuité. Ces derniers ont vu leurs condamnations baisser à 20 ans de prison ferme. À noter que les meurtriers ne sont pas concernés par cette grâce.
S’agissant de la troisième catégorie concerne les détenus atteints de maladies graves (cancer et insuffisance rénale). Ces détenus, condamnés définitivement, bénéficieront d’une remise de peine de deux ans (24 mois).
Quant de la quatrième catégorie, elle concerne les prisonniers définitivement condamnés qui ont réussi aux examens du BEM, BAC, mais aussi des diplômes de formations professionnelles. Ces derniers bénéficieront d’une remise de peine de 2 ans, soit 24 mois.