L’utilisation des réseaux sociaux en Algérie est de plus en plus fréquente de la part des catégories de différents âges et des deux sexes. L’apparition de nouveaux termes tels que » instagrameur », « youtubeur » et « influenceur » est en surcroit. Cependant, de nouveaux comportements et conduites aussi bizarres qu’intolérables se répandent très vite dans la société algérienne.
Tant de célébrités virtuelles et des individus désirant se faire connaitre, choisissent de s’investir pleinement sur les réseaux sociaux et de se faire un nom en Algérie ou ailleurs. C’est pourquoi ils optent par tous les moyens à signer leur présence sur scène, tantôt par des scandales ou par des propos « osés » et inhabituels dans la vie quotidienne des algériens.
Les vues importent plus que le contenu
Afin de se faire des millions de vues sur YouTube ou Instagram, certains utilisateurs de cette toile mettent leur vies à nue devant des millions de téléspectateurs, relatant leurs plus profondes « intimités » et dévoilant les secrets de leurs foyers, dans le but de faire partager leurs « histoires » et obtenir un tas de vues en un temps records.
Se servant d’un langage mal approprié, des expressions plus en moins « choquantes » ou encore se montrer dans des situations très érotiques sont les moyens les plus répandus dans la voie de la création du buzz.
Il semble que l’influence qui devait être adoptée afin de servir au mieux l’atmosphère virtuelle est quasiment absente. Cela est dû au commerce qu’exercent ces « influenceurs » à travers les réseaux sociaux, un conflit d’intérêts où l’argent importe plus que l’éthique et la morale.
Un nouveau phénomène guette la société algérienne
Venant s’ajouter à la démarche « osée » entreprise dans le milieu virtuel à savoir le chant incommode, les propos irréfléchis, les insultes et les vulgarités; un nouveau comportement voit le jour. Une conduite contraire aux valeurs et à la morale dont la société algérienne est bercée depuis toujours.
En effet, les réseaux sociaux ont permit un saut indéniable à ce type de comportements de faire face dans des conditions plus en moins reprochables.
Sur ce, dans une déclaration à El Chourouk, l’avocat Ibrahim Bahlouli estime que dénoncer les abus électroniques est plus que nécessaire, notamment de la part des personnes victimes de rumeurs crées dans le but de faire la propagande sur les réseaux sociaux.
Le youtubeur Anes Tina de son côté a affirmé que les vidéos et publications sans contenu sont les plus regardées et partagées, contrairement à celles qui portent un message ou une morale.
Il est temps de remédier à ce déséquilibre flagrant qui met en danger les valeurs de la société algérienne ainsi que les adeptes de ces réseaux.