Afin de contenir la colère de ses employés et mettre fin au mouvement de grève qui a paralysé la majorité des bureaux de poste dans plusieurs wilayas, la Direction d’Algérie Poste a annoncé de nouvelles mesures.
À l’issue d’une réunion tenue ce samedi, la direction d’AP a annoncé dans un communiqué, sa décision d’activer « le système d’évaluation des primes de rendement individuel et collectif PRI/PRC qui seront versées à compter du mois de juillet 2021 ».
Ont pris part à cette réunion, selon la même source, « les cadres de l’entreprise et les membres de la Commission nationale de préparation de la Conférence nationale électorale du syndicat de l’entreprise ». À l’issue de la réunion, plusieurs décisions ont été prises.
Il s’agit de « l’activation du système d’évaluation des primes de rendement individuel et collectif PRI/PRC et leur versement à compter du mois de juillet 2021, au taux maximal de 40% ».
Ce taux est réparti, selon le communiqué en « 25% du salaire de base pour la Prime de rendement individuel (PRI), en fonction de l’évaluation individuelle. Et 15% du salaire de base pour la Prime de rendement collectif (PRC), selon les résultats de l’effort collectif ».
« Deux jours de repos par semaine »
L’autre décision concerne « l’octroi de deux jours de repos par semaine à chaque employé, après le mois sacré du Ramadhan, suivant un programme adéquat garantissant la continuité du service postal ».
La Direction d’Algérie Poste a également promis « la régularisation, avant le 30 mai 2021, du statut de tous les travailleurs faisant fonction autre que celle prévue dans leur décision de nomination ».
Il s’agit également « d’œuvrer à la clarification des modalités d’application de l’article 104 du Règlement intérieur relatif aux cas de suspension conservatoire de manière à garantir la protection du travailleur contre les suspensions arbitraires, avec l’engagement d’examiner tous les cas soulevés dans un délai n’excédant pas trois (3) mois ».
Pour rappel, la Direction d’Algérie Poste a rendu public un communiqué, vers la fin de la semaine dernière, dans lequel elle a menacé les travailleurs qui « poursuivent le mouvement de grève de licenciement dans préavis ni indemnités ».