par M. Aziza
Et dénonce pour l’occasion, la décision du département de Nouria Benghabrit, portant sur l’organisation des cours de rattrapage, au profit des élèves des cycles primaire et moyen. Des cours de rattrapage obligatoires mardi et samedi, pour aider ceux qui ont des difficultés à passer vers le niveau supérieur, afin de lutter contre l’échec scolaire. Tout en s’insurgeant contre cette décision, le Cnapeste a estimé que cette instruction est « illégale » du point de vue réglementaire, car le code du travail accorde aux enseignants deux jours consécutifs de repos « un week-end complet ». Les membres du Canapeste ont dénoncé en outre, l’instruction du ministère de l’Education nationale, ordonnant de mettre en œuvre le programme de 2ème génération sur la 3ème phase de la « 5ème Année primaire », sans imprimer les livres appropriés.
Compliquant, ainsi, la tâche aux enseignants qui travaillent sur la base de simples documents d’aide et d’orientation, les rendant ainsi perplexes, lors de la préparation des cours quotidiens.«Une charge supplémentaire, difficile à supporter ». Bien que cet appel à la grève concerne les établissements du Centre d’Alger, mais le retour à la protestation décidé par le Cnapeste, rappelle le bras de fer qui avait opposé ce syndicat au ministère de l’Education, l’année scolaire écoulée, avec une grève qui a duré du 30 janvier au 1er mars et qui s’est soldée par la radiation de près de 600 enseignants grévistes, qui ont été réintégrés par la suite, après des mouvements de protestation engagés par les élèves.