Nous célébrons aujourd’hui, 19 mai, la Journée nationale de l’étudiant un jour choisi pour rendre hommage aux nombreux jeunes qui ont abandonner les bonds d’écoles pour rejoindre la guerre d’indépendance, une « date symbolique, un repère, qu’il ne faut pas oublier, en ce sens qu’elle représente l’occasion d’un ressourcement » pour le professeur Chems Eddine Chitour accueilli ce dimanche à l’émission l’invité de la rédaction de la chaîne III.
Le professeur se remémore le souvenir de Abderrahmane « qu’on appelait le chimiste » guillotiné le 24 avril 1958 « pour avoir choisi de se battre contre le colonialisme ».
Il rappelle par ailleurs que les intellectuelles et les universitaire ont très longtemps été marginalisés, soulignant que le «socle d’une société » repose avant tout sur un système éducatif performant
Le professeur Chitour accentue sur l’ignorance de l’acte pédagogique , parce que, selon le professeur, on n’a pas été assez exigeant à l’encontre des personnels enseignants, dont il relève un manque de rigueur dans la formation.
Le problème, constate l’invité de la rédaction, c’est qu’on a fait dans la démagogie, parce que, explique-t-il, on n’a pas été juste avec les enseignants, considérés comme des moins que rien, alors que le système éducatif représente « la colonne vertébrale d’un pays ».
L’invité juge qu’il est nécessaire, aujourd’hui, de réhabiliter l’enseignant, de lui donner les moyens nécessaires pour exercer.
Le professeur Chems Eddine Chitour exprime, par ailleurs, son opinion sur la grève en cours des étudiants, il considère que l’année universitaire n’est pas perdue, pour autant, il invite à mobiliser rapidement les enseignants, pour qu’ils acceptent de dispenser les cours, jusqu’à la fin de juillet, pour pouvoir en valider au moins les 85% du programme.
M.A.Y