L’appel à la grève lancé par plusieurs syndicats membres de l’Intersyndicale de l’éducation a été largement suivi dans plusieurs wilayas du pays, le taux de suivi a été très appréciable à travers le territoire national.
Le secteur de l’éducation en Algérie est devenu, ces derniers temps, le théâtre de grèves répétitives. En effet, l’Intersyndicale, initiatrice de l’action de protestation, a affirmé que la gréve annoncé pour 3 jours à partir du 09 mai, a été largement et massivement suivie aux trois niveaux d’enseignement (primaire, moyen et secondaire), les établissements scolaires à travers le pays ont fermé leurs portes.
Cette grève, observée à l’appel de quatorze syndicats indépendants du secteur de l’éducation, survient en protestation contre notamment le non-respect du ministère de tutelle de ses engagements et le climat délétère qui règne dans le secteur.
Des rassemblements devant les directions de l’éducation
La grève qui s’étalera du 9 au 11 mai, a été accompagnée durant son premier jour de plusieurs sit-in et rassemblements devant les directions de l’Éducation, précise l’initiateur.
À noter que, parmi ces syndicats figurent l’union nationale du personnel de l’éducation et de la formation (UNPEF), le conseil des enseignants des lycées d’Alger (CELE), le syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation (SATEF), ainsi que le syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (SNAPEST).
Dans des déclarations rapportes par nos confrères de « Liberté », Sadek Dziri, secrétaire général de l’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (Unpef) a affirmé, » les travailleurs de l’éducation à Alger comme dans les autres wilayas se sont rassemblés devant les directions de l’éducation. La mobilisation est forte en cette première journée de grève et dénote d’un ras-le-bol généralisé, qu’il s’agisse du corps enseignant ou des autres travailleurs de l’éducation pour lesquels, la situation devient intenable”.