Une centaine de travailleurs du laboratoire Sandoz division de Novartis ont observé, en milieu de matinée aujourd’hui Mardi 01/10/2019, un sit-in au sein de l’unité de production du laboratoire en question, qui rappelons-le est une multinationale qui a décidé subitement et à la surprise générale de suspendre ses activités en Algérie, une décision qui est tombé le 12 février comme un coup de Massu sur la tête de ses employés qui pour certains font partie du staff depuis maintenant une vingtaine d’années, une décision jugée injuste par ces derniers d’autant plus qu’après plusieurs tentatives du syndicat mis en place en mars dernier; d’avoir plus de détails sur ce fameux départ et éventuellement avoir plus de visibilité sur leur devenir désormais plus qu’incertain, reste en vain et sans réponse fiable de la part de la direction sis a l’étranger, qui au lieu de rassurer, sèment le doute et l’incertitude dans le subconscient de ses employées. De ce fait les membres du bureau du syndicat accompagné d’une centaine d’adhérents observent un sit-in et énumèrent leurs revendications espérant que le message clair et précis arrive aux plus hautes sphères de l’entreprise. Durant ce sit-in, les travailleurs ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire entre autres les valeurs inculquer par Sandoz que tout collaborateur se doit de respecter avec un smiley représentant un éclat de rire ou encore « les employés de Sandoz Novartis pris en otage », « les employés ne sont pas un moyen de négociation », « ou sont les valeurs de Sandoz Novartis ? » et même parfois en anglais « where Are Sandoz Novartis value . ».
Selon une source interne de l’entreprise, les employés subissent une certaine pression de la part des ressources humaines à savoir l’atteinte des objectifs, condition sine qua non pour assurer la pérennité de la société, condition quasi impossible à réaliser en vue des circonstances atténuantes et l’inquiétude des partenaires vis-à-vis de l’avenir de l’organisme et de ses produits, soit des grossistes et pharmaciens, qui depuis l’annonce du désinvestissement de SANDOZ du pays ont lever le pied sur leurs achats impactant directement l’atteinte des objectifs et la dégringolade des chiffres en matière de vente; une situation très inconfortable qui poussent les travailleurs à poser leurs démissions et partir au lieu de rester et bénéficier d’un éventuel plan de licenciement à l’amiable dans les règles de l’art.