Le secteur de l’éducation nationale tous secteurs confondus devra connaitre, à compter du mois de novembre prochain, une grève cyclique durant deux jours par semaine. C’est ce qu’a décidé le Conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Cnapest).
À l’issue du Conseil national ordinaire du syndicat tenu les 15 et 16 octobre à Boumerdès, les intervenants ont décidé de recourir au mouvement de grève deux jours par semaine, et ce, à partir de la première semaine du mois de novembre.
Le syndicat a motivé sa décision du recours à la grève, à quelques semaines de la rentrée des classes, par le « constat amer établi dans les différents rapports soumis aux travaux du Conseil national », affirme le coordinateur de Boumerdès Rabah Mâameri.
Il s’agit entre autres de la pression exercée sur les enseignants par les plans pédagogiques exceptionnels, mais aussi de l’érosion du pouvoir d’achat de ces derniers. Pour le porte-parole du Cnapest, Messaoud Boudiba « cette décision s’explique par la situation générale dans laquelle se trouve le secteur, tant au plan social que professionnel ».
Les principales revendications du syndicat
Sur le volet professionnel, les intervenants soulèvent la question de la pression sur les enseignants en raison du volume horaire imposé par les plans exceptionnels. Pour ce qui est du volet social, le syndicat évoque « l’érosion du pouvoir d’achat » des enseignants.
En effet, le syndicat énumère plusieurs revendications dans le communiqué ayant sanctionné la réunion. Il s’agit de « l’augmentation des salaires face au pouvoir d’achat de l’enseignant qui se dégrade de jour en jour, des arriérés non honorés depuis 2018 concernant les promotions et les heures supplémentaires ».