La grogne du front social semble s’élargir vers d’autres secteurs avec des revendications qui portent essentiellement sur la situation socioprofessionnelle des travailleurs.
Après le secteur de la Santé, la grève des employés d’Algérie Poste ou encore du mouvement de protestation au sein de la protection civile, les mouvements de protestation devront s’élargir dans les prochains jours vers d’autres secteurs, à savoir l’éducation et les sages-femmes.
Les revendications salariales auxquelles les départements ministériels des activités concernées ne pouvant pas répondre favorablement, sont le point commun entre les différents mouvements de contestation annoncés.
En effet, le syndicat des sages-femmes affilié à l’UGTA a annoncé un débrayage de deux jours, pour les 26 et 27 du mois en cours. À travers ce mouvement de grève, les sages-femmes demandent en premier lieu, « une révision du barème des primes », selon ce qu’a rapporté le quotidien Le Soir d’Algérie.
Une revendication à travers laquelle les protestataires « exigent que leur profession soit reconnue comme pénible ». S’agissant de l’ordre professionnel, les sages-femmes revendiquent également la « révision de la nomenclature des actes qu’elles sont autorisées à effectuer » ainsi qu’une « meilleure protection » lors de l’accomplissement de leur métier.
Grève du (Snccopen) les 25 et 26 avril
Au niveau de l’éducation, c’est le Syndicat national des corps communs et ouvriers professionnels de l’éducation nationale (Snccopen) qui a décidé d’observer une journée de grève nationale pour le 25 et 26 avril. Un sit-in devra être également observé le deuxième jour de la grève au niveau des sièges des Directions de l’éducation à travers le territoire national.
Toujours dans le même secteur, le même journal rapporte que le conseil des directeurs des lycées a annoncé son intention de boycotter les opérations marquant la fin de l’année. Il s’agit, entre autres, « de la vente des livres, du processus de réquisition pour les examens nationaux ». Encore une fois, le régime indemnitaire a été le centre des revendications.
Pour sa part, la Confédération des syndicats algériens (CSA), qui regroupe sous sa coupe plusieurs syndicats autonomes de plusieurs secteurs devra organiser « une journée d’étude autour du pouvoir d’achat ».
Il s’agit d’une problématique qui nécessite « une grande mobilisation syndicale », dit-on. Encore une fois, la Confédération CSA n’écarte pas le recours à des actions de protestations.