Face à la décision de la Société d’impression d’Alger (SIA) qui consistait à ne pas faire le tirage du journal Echorouk qui devait paraître lundi 2 mai, le ministre de la Communication, Hamid Grine, a jugé qu’il s’agit d’une ‘’affaire purement commerciale’’, lors de son passage à la radio Chaîne 3.
‘’ Il se trouve que le journal a beaucoup de créances vis-à-vis des imprimeries de l’ État. Je peux même vous dire que certaines imprimeries sont au bord du dépôt de bilan ‘’, a-t-il expliqué, avant de s’indigné, ‘’ Que voulez-vous qu’elles fassent ? Qu’elles restent les bras croisés ? Elles ont été extrêmement tolérantes, flexibles et indulgentes. Parfois moi en tant que ministre, je leur en ai voulu pour cette tolérance (…). Mais là trop c’est trop, selon les imprimeries. Echorouk a une soixantaine de milliards de centimes de créances !’’
Contacté par le directeur général d’Echorouk, Grine a appelé ce dernier à coopérer avec ces imprimeries qui ‘’sont en train de l’aider en payant ses créances’’, a-t-il précisé, lui conseillant de faire ‘’un échéancier et à le respecter’’, évitant de jouer sur la patience des imprimeries, indiquant qu’Echorouk et un ‘’journal qui se porte apparemment bien’’, s’appuyant sur les faits que les le quotidien arabophone a des ‘’ tirage important ‘’, des ‘’ ventes importantes ‘’, une ‘’ télévision qui marche’’ et ‘’ de la publicité ‘’.