Grippe saisonnière : un dispositif de prise en charge des cas graves à partir de la semaine prochaine

Grippe saisonnière : un dispositif de prise en charge des cas graves à partir de la semaine prochaine

Le directeur de la Prévention et de la promotion de la santé au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Dr. Djamel Fourar, a annoncé samedi la mise en place, dès la semaine prochaine, d’un dispositif de prise en charge des cas graves de grippe saisonnière au niveau des établissements hospitaliers du pays.

Un dispositif de prise en charge des cas graves et compliqués de la grippe saisonnière, notamment chez les personnes âgées, les femmes enceintes et les malades chroniques sera mis en place la semaine prochaine au niveau des établissements hospitaliers, a indiqué le Dr Fourar lors d’une campagne de sensibilisation, organisée en coordination avec l’Institut Pasteur et l’Institut national de la santé publique, au centre commercial d’Ardis.

Le succès qu’a enregistré la campagne de l’année dernière a amené le ministère de la santé à renouveler l’expérience en l’accompagnant, cette fois ci, d’activités de loisirs au profit des enfants afin d’attirer un plus grand nombre de citoyens, a-t-il précisé ajoutant que cette action de sensibilisation sera généralisée à d’autres grandes wilayas du pays.

L’Institut Pasteur a importé, cette année, 2.5 millions de doses de vaccin antigrippal, dont 1.3 million de doses ont été distribuées aux établissements hospitaliers, aux des établissements publics de santé de proximité (EPSP) et le reste aux ministères de souveraineté, a-t-il rappelé.

La grippe saisonnière a fait 26 morts en 2017 et 23 autres en 2016, dont la plupart étaient des maladies chroniques et 12% des femmes enceintes.

Selon les données de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), entre 3 et 5 millions de cas graves de grippe saisonnière sont enregistrés dans le monde, faisant plus de 650.000 décès par an.

A rappeler que le vaccin antigrippal est gratuit pour les personnes âgées, les femmes enceintes et les personnes atteintes de maladies chroniques dans les établissements hospitaliers, les établissements publics de santé de proximité (EPSP) et les officines de pharmacies.